Au niveau national :
Jean-Pierre Chedal, président des restaurants : « La profession est inquiète de la hausse de TVA en janvier d'autant plus que la trésorerie se détériore, le pouvoir d'achat et l'activité sont en berne, le mental des Français est négatif donc l'ambiance peu festive. Au mieux, on fera comme l'an dernier et au pire les fermetures d'établissements dues aux faillites continueront au même rythme.»
Marcel Benezet, président des cafés, bars, brasserie : c'est « l'angoisse absolue, aggravée par la hausse de la TVA prévue au 1er janvier de 7% à 10% : va-t-on augmenter les tarifs au risque de perdre de la clientèle ? Va-t-on réduire encore nos marges malgré la hausse des matières premières ? C'est l'impasse…. »
Geneviève Balher, présidente des hôteliers : « Trou d'air prévu jusqu'au Nouvel An ! Les vacances scolaires pour Paris sont synonymes de grand désert pour les hôteliers. Les salons professionnels sont peu nombreux cette année soit délocalisé hors de Paris! Nous retrouverons les touristes en 2014 si la reprise économique est au rendez- vous ! »
Pour les présidents de région :
Marc Tellier, Nord/Normandie. La profession est en « souffrance. Pas d'espérance sur les réservations, calme plat même près des côtes où les fêtes s'annoncent moroses car les réunions de famille pour les vacances sont aussi réduites pour des raisons économiques.»
Marie Christine Contreras, Provence, Alpes, Cote d'Azur : « Bronzer idiot, c'est fini en été alors en automne et hiver n'en parlons pas ! On ne se prosterne plus devant le dieu soleil : il faut de l'évènement, de la culture, des créations pour que la situation privilégiée de notre région soit exploitée au mieux. On navigue à vue en fonction des annonces météorologiques… mauvaises et pluvieuses pour les vacances scolaires. Les hôteliers doivent être inventifs. Les déjeuners sont réduits à du grignotage dans la rue qui devient le plus grand restaurant de France et le diner reste frugal. »
Philippe Etourneau, Languedoc Roussillon : « le désert existe en Languedoc-Roussillon dans les villes désertés par les congrès et dans les périodes de vacances scolaires mais il reste une lueur d'espoir pour le littoral, plus optimiste pour cette fin d'année. »
Willy Bardin, Midi Pyrénées Aquitaine : « Souhaitons un hiver avec autant de neige que l'an passé pour atténuer la morosité nationale due à une conjoncture peu encourageante ! »
Fabien Chalard, Bourgogne Rhône-Alpes : « La situation n'est pas bonne fin septembre et début octobre. Par contre, les compteurs sont remis au vert globalement fin octobre. Les investissements sont à la hausse car la ville de LYON est très dynamique sur la scène nationale et internationale. Il faut préciser que le Festival des lumières a une très forte notoriété et a été un énorme succès pour cette édition 2013. »
Antoine Majou, Poitou Charentes: « La saison a été médiocre mais rattrapée en septembre octobre de justesse. Pour la fin de l'année, tout dépendra du temps car c'est lui qui décide. En effet, notre région bénéficie d'un tourisme de bord de mer donc familial et de proximité. Les touristes décident au dernier moment en fonction des prévisions climatiques. Dans l'ensemble, les professionnels sont inquiets car ils constatent une baisse significative de leur chiffre d'affaires. »