En 1986, Patàpain convertissait des stations-service en points chauds. Une trentaine d’années plus tard, la marque familiale a fortement évolué. Toujours implantés en périphérie urbaine, ses points de vente accueillent jusqu’à 150 places assises et réalisent 60 % de leur chiffre d’affaires grâce à une “restauration rapide à la française”, cuite et assemblée sur place. Au menu : sandwichs chauds et froids, fougasses, salades… Un format kiosque est également en phase de test, au sein du magasin Leroy Merlin de Saint-Doulchard, près de Bourges (Cher).
Le réseau, essentiellement succursaliste depuis 2000, a ouvert son cinquantième point de vente à Saint-Jean-d’Illac (Gironde). “Notre chiffre d’affaires a atteint 60 M€ en 2017, soit une progression de 5 % par rapport à 2016. Nous comptons 800 employés et traitons 11 millions de transactions par an”, résume Pascal Prély, fils du fondateur. Ses ambitions ? Doubler le maillage à terme, à raison de 4 ou 5 ouvertures par an. Patàpain poursuit ainsi, depuis son siège historique à Saint-Germain-du-Puy, son développement circulaire en France. Présente dans dix-huit départements, la société prévoit d’ores et déjà, pour 2019, deux ouvertures dans la région d’Orléans et une à Cognac.
Axes stratégiques
Les points de vente, ouverts 7 jours sur 7, de 6 heures à 21 heures, proposent une offre sur place et à emporter. Pour accroître leur activité, plusieurs leviers seront activés. À commencer par le service traiteur. Lancé il y a cinq ans, il pèse aujourd’hui 3 % du chiffre d’affaires global. Un segment prometteur pour l’enseigne.
Patàpain a aussi conçu un espace barista, dans un esprit coffee shop : toute une déclinaison de boissons chaudes a été créée en exclusivité avec les sirops Monin. Grâce à cette offre, la marque pourrait “envisager une évolution en centre-ville”.
Autre chantier stratégique : l’e-commerce. Testé sur la partie traiteur, il devrait bientôt s’étendre à l’intégralité de la gamme, via des précommandes en ligne.
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Publié par Violaine BRISSART