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L'hôtellerie mène à tout... même
quand on y reste ! C'est ce dont témoigne le propriétaire de
l'hôtel Estrada de Granada, la capitale touristique du Nicaragua, où
Pascal Picot représente désormais officiellement la France
en tant que consul honoraire. C'est une étape supplémentaire
qui récompense un parcours initié en 1994 au Nicaragua, lorsqu'il est tombé sous le charme de ce pays d'Amérique
centrale, au point de se transformer en pionnier du tourisme alors
que la destination n'apparaissait pas encore dans les catalogues
des tours opérateurs. Un an après son arrivée, le Français a donc
créé son agence de voyage réceptive, Oro Travel.
Participant ainsi à la naissance d'une activité touristique qui se
traduit aujourd'hui par 1,2 million de visiteurs chaque année au
Nicaragua, dont quelque 10 000 Français. Et dans le prolongement de
cet engagement, l'entrepreneur s'est investi encore davantage en
reprenant un bâtiment traditionnel au centre de Granada pour en
faire un hôtel de charme. "Le Nicaragua reste aujourd'hui
encore une destination neuve, un pays à découvrir où il y a encore
beaucoup à faire, et la création d'un hôtel m'est apparue comme la
suite logique de mon activité à l'agence, pour mieux faire partager
cette belle ville de Granada aux touristes du monde entier",
explique Pascal Picot.
Les sept chambres de cet hôtel de charme se répartissent autour d'un patio entouré de colonnes en bois qui rehaussent encore davantage le caractère colonial du bâtiment. Ce jardin, avec au coeur une fontaine, sert aussi de terrasse pour les petits déjeuners... et pour les repas servis midi et soir au bistrot "typiquement français" de l'Estrada.
"French touch"
La clientèle de l'hôtel Estrada est très internationale, dans une ville devenue un passage obligé pour les touristes au Nicaragua (pas seulement pour son centre-ville à l'architecture coloniale préservée, mais aussi pour la proximité du volcan Masaya, qui offre une perspective unique au monde sur un lac de lave en fusion). "En provenance d'Europe, nous accueillons surtout des Français et des Allemands, confirme Pascal Picot, mais il y a également beaucoup de Nord-Américains, et une part de clientèle locale qui vient de Managua pour profiter de la 'french touch' de notre offre gastronomique."
À travers ses nouvelles fonctions de consul honoraire, l'hôtelier endosse aussi le costume de représentant légal de la France à Granada avec ce sérieux et cette méticulosité qui lui ont permis de s'ancrer au Nicaragua. Car la ténacité est ici une qualité : "Il faut savoir que les choses se développent très lentement au Nicaragua, parce que les rythmes sont évidemment très différents de ce que nous connaissons en Europe, et tout particulièrement pour ce qui concerne les formalités administratives." L'art de savoir prendre le temps est une vertu... mais il est vrai que la douceur du climat comme celle des rapports humains y incitent ! Et pour ces raisons là, même s'il avoue "quelques coups de colère" pour faire avancer parfois des démarches qui s'éternisent, l'hôtelier français ne regrette rien de son aventure au Nicaragua : "D'un point de vue personnel, c'est fantastique, car c'est un pays où il fait bon vivre ; et je suis aujourd'hui très content de faire partager cette destination à mes clients."
Les sept chambres de cet hôtel de charme se répartissent autour d'un patio entouré de colonnes en bois qui rehaussent encore davantage le caractère colonial du bâtiment. Ce jardin, avec au coeur une fontaine, sert aussi de terrasse pour les petits déjeuners... et pour les repas servis midi et soir au bistrot "typiquement français" de l'Estrada.
"French touch"
La clientèle de l'hôtel Estrada est très internationale, dans une ville devenue un passage obligé pour les touristes au Nicaragua (pas seulement pour son centre-ville à l'architecture coloniale préservée, mais aussi pour la proximité du volcan Masaya, qui offre une perspective unique au monde sur un lac de lave en fusion). "En provenance d'Europe, nous accueillons surtout des Français et des Allemands, confirme Pascal Picot, mais il y a également beaucoup de Nord-Américains, et une part de clientèle locale qui vient de Managua pour profiter de la 'french touch' de notre offre gastronomique."
À travers ses nouvelles fonctions de consul honoraire, l'hôtelier endosse aussi le costume de représentant légal de la France à Granada avec ce sérieux et cette méticulosité qui lui ont permis de s'ancrer au Nicaragua. Car la ténacité est ici une qualité : "Il faut savoir que les choses se développent très lentement au Nicaragua, parce que les rythmes sont évidemment très différents de ce que nous connaissons en Europe, et tout particulièrement pour ce qui concerne les formalités administratives." L'art de savoir prendre le temps est une vertu... mais il est vrai que la douceur du climat comme celle des rapports humains y incitent ! Et pour ces raisons là, même s'il avoue "quelques coups de colère" pour faire avancer parfois des démarches qui s'éternisent, l'hôtelier français ne regrette rien de son aventure au Nicaragua : "D'un point de vue personnel, c'est fantastique, car c'est un pays où il fait bon vivre ; et je suis aujourd'hui très content de faire partager cette destination à mes clients."
Publié par Francis MATÉO
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