Vingt-cinq ans de métier et un chef fétiche, Jean-Marc Delacourt, rencontré à la Chèvre d'or, à Èze : Olivier Streiff a un beau parcours. "Ce chef m'a appris à faire des assiettes justes, maîtrisées, poussées au paroxysme, à ne jamais me reposer sur ce qu'on a fait. Il a été le premier à m'aider à canaliser mon potentiel", reconnaît-il. S'il est aujourd'hui plus souvent à Paris qu'à Nice pour ses activités de consulting, Olivier Streiff a laissé son empreinte dans de belles maisons azuréennes : le Grand Hôtel du Cap Ferrat, Le Vista, Le Maya Bay et La Raison gourmande, sa propre maison dont la particularité était de ne pas avoir de carte. "J'avais besoin d'un nouveau défi et ça a été Top Chef. Cela s'est décidé super vite, heureusement, car si j'avais réfléchi je n'y serais peut-être par allé. Ce n'était pas évident, parce que j'ai un parcours, vingt-cinq ans de métier. On m'a dit : 'tu prends un risque'. Il n'a pas été simple de m'imposer avec mon look dans le paysage culinaire français. Aujourd'hui, les professionnels me connaissent et connaissent mon travail. Là, je m'expose au grand public. Évidemment, on ne se réveille pas un matin comme ça en disant : 'Tiens, je vais aller passer le concours'. Il faut se préparer si on veut aller loin. Physiquement et mentalement, c'est aller au combat."
"Le concours s'intègre dans une émission et pas l'inverse"
"Je ne connaissais pas le concours, poursuit Olivier Streiff, je n'avais jamais regardé l'émission et c'est tant mieux car j'ai vécu chaque instant et chaque moment, j'ai tout apprécié. C'était intensif, mais c'était un choix consenti. Il y avait des tas de choses à apprendre : comment marche un plateau, comment le concours s'intègre dans une émission et pas l'inverse. Top Chef, c'est un vrai concours de cuisine avec un timing. Tout le monde s'est donné à fond, a essayé de trouver la bonne idée. Dans certains cas, l'expérience a pu être un atout, mais j'ai vraiment été admiratif devant la spontanéité des jeunes. Ils me donnent envie de continuer dans le métier. Leur enthousiasme et leur créativité ont été une vraie source de motivation. J'ai beaucoup aimé, derrière l'envie de gagner, la connivence entre les membres du jury, entre eux et nous. Quand Philippe Etchebest a participé au panier de fruit, quelle humilité ! L'ambiance était magique, on en a oublié les caméras... Top Chef, il faut y aller. Prenez le risque de vous tromper, on vit ensemble une expérience, de chef à chef, pour être encore meilleur. Pour moi, c'est sûr, il y a eu un avant Top Chef, et il y aura certainement un après Top Chef. Tout le monde peut être cuisinier, peut-être pas chef, mais prenez du plaisir à faire la cuisine. Ce sont des moments de partage et de convivialité."
"Le concours s'intègre dans une émission et pas l'inverse"
"Je ne connaissais pas le concours, poursuit Olivier Streiff, je n'avais jamais regardé l'émission et c'est tant mieux car j'ai vécu chaque instant et chaque moment, j'ai tout apprécié. C'était intensif, mais c'était un choix consenti. Il y avait des tas de choses à apprendre : comment marche un plateau, comment le concours s'intègre dans une émission et pas l'inverse. Top Chef, c'est un vrai concours de cuisine avec un timing. Tout le monde s'est donné à fond, a essayé de trouver la bonne idée. Dans certains cas, l'expérience a pu être un atout, mais j'ai vraiment été admiratif devant la spontanéité des jeunes. Ils me donnent envie de continuer dans le métier. Leur enthousiasme et leur créativité ont été une vraie source de motivation. J'ai beaucoup aimé, derrière l'envie de gagner, la connivence entre les membres du jury, entre eux et nous. Quand Philippe Etchebest a participé au panier de fruit, quelle humilité ! L'ambiance était magique, on en a oublié les caméras... Top Chef, il faut y aller. Prenez le risque de vous tromper, on vit ensemble une expérience, de chef à chef, pour être encore meilleur. Pour moi, c'est sûr, il y a eu un avant Top Chef, et il y aura certainement un après Top Chef. Tout le monde peut être cuisinier, peut-être pas chef, mais prenez du plaisir à faire la cuisine. Ce sont des moments de partage et de convivialité."
Publié par Anne SALLÉ
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