Il se passe toujours quelque chose à Nice, en particulier dans la vieille ville où les créations se succèdent. Ainsi Olive & Artichaut, ouvert il y a deux semaines par Aurélie Marion, 29 ans, et Thomas Hubert, 27 ans, à deux pas de la place Sainte-Réparate. Intérieur clair, comptoir de bois blond, cuisine à vue, illustrations murales et carte à l'ardoise, le décor est à l'image de la cuisine de ce Niçois formé au lycée hôtelier Paul Augier. Pendant quatre ans, il a été à 'l'école Ducasse', à l'Hostellerie de l'abbaye de La Celle (83) auprès de Benoît Witz, puis au Louis XV à Monaco et a travaillé chez Luc Salsedo, l'une des bonnes tables de Nice et le chocolatier Pascal Lac. "L'Abbaye, c'est un peu ma famille, j'y ai appris les bases de la cuisine et j'en garde un souvenir ému. Le Louis XV m'a enseigné la rigueur et l'art de travailler les plus beaux produits", dit Thomas.
Après une année à Montréal, il a choisi Nice avec Aurélie Marion, qui a travaillé en salle à La Celle, à La Chèvre d'or, à Eze (06) et chez Joël Robuchon à Monaco.
Entre achat du fonds et rénovation, ils ont investi 150 000 € dans la salle aux 32 couverts. Le ticket moyen est à 30 €, avec des formules déjeuner de 14 à 18 €, et brunch le dimanche. Ici se conjuguent esprit convivial, amour du pays et des produits locaux (olive de Nice, artichaut violet), confiance aux producteurs et commerçants d'ici : raviolis Barale, pâtes fraîches de la Maison Tosello, légumes du marché Saleya, miel de Roquebillière, safran bio de Venanson, vins en biodynamie. "Plus qu'un concept, c'est notre engagement et la suite logique de notre parcours", confie le duo.
Publié par Jacques GANTIÉ