Suite aux nouvelles mesures annoncées lors de la conférence de presse tenue le 27 décembre par le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, le GNI, l’Umih, le GNC et SNRTC publient un communiqué commun pour alerter le Gouvernement face aux conséquences pour l’activité des CHR.
Les syndicats professionnels demandent “d’urgence la réactivation de l’accompagnement économique pour toutes les entreprises pour décembre 2021 et janvier 2022 et tout le temps des restrictions imposées” : “le rétablissement du fonds de solidarité dans les conditions de novembre 2020 et l’aide ‘coûts fixes’ notamment pour les plus gros établissements, le retour de l’activité partielle ‘covid-19’ sans reste à charge et des exonérations des charges sociales sur les salaires et une aide au paiement des cotisations”.
Rappelant “l’engagement du Gouvernement à prendre toutes les mesures d’accompagnement économiques dès lors que des restrictions sanitaires viennent impacter leur activité”, les syndicats rappellent également qu’il “sera impossible pour de nombreux professionnels de rembourser, à compter de mars 2022, leur PGE dans les conditions économiques actuelles”.
Face à la 5e vague de Covid-19 et à la propagation rapide du variant Omicron, le Gouvernent a notamment décidé d’interdire la consommation debout dans les bars et restaurants, et a réduit la jauge dans les lieux publics, qui passe à 2 000 personnes en intérieur et 5 000 personnes en extérieur.“Toutes ces nouvelles mesures réduisent l’activité de nos professionnels à peau de chagrin et restreignent toujours plus leurs conditions pour travailler et vivre de son travail”, martèlent les syndicats.