L'incendie en mars dernier des cuisines du Relais Louis Blanc, proche de
la mairie de Limoges (Haute-Vienne), a eu pour conséquences une rénovation
dynamique de l'établissement et la mise en place d'un nouveau concept. Dans une
décoration contemporaine mais préservant son esprit d'antan, la brasserie va proposer
des formules originales et des services amplifiés. Son patron, Fabrice
Granet, souhaite" faire manger les gens avec leur temps" en "s'affranchissant
du bon goût unique".
Côté structures, les travaux ont porté sur l'ensemble de l'établissement
avec étage qui offre actuellement 90 places assises. "Durant quinze ans,
nous avons été La Table du boucher avant de nous transformer en Relais Louis
Blanc en 2015. Mais le 13 mars dernier, le feu a mis un terme à l'aventure, et
nous avons vécu neuf mois de travaux pour une réouverture officielle le 5
décembre. C'est un nouveau départ et, quelque part, une opportunité", raconte le propriétaire.
Un esprit brasserie
Coût total de l'investissement : 617 000 € dont 150 000 €
pour le piano, mais tout s'est déroulé dans de bonnes conditions grâce aux
assurances et aux démarches administratives réussies. Les membres de l'équipe, mis
au chômage technique, ont retrouvé leurs postes : 9 personnes dont David
Delage en cuisine. Celui-ci
a créé une carte traditionnelle alimentée de viandes venues du Cantal, pour un
ticket moyen de 22 à 24 €. Mais surtout, l'établissement propose désormais
des formules en non- stop, du café matinal au repas du soir et les en-cas
servis à toute heure.
"L'esprit du café parisien est présent, explique le dirigeant, mais
notre idée est en phase avec notre époque : on peut venir travailler avec
son ordinateur - grâce aux branchements disponibles à toutes les places -, et
commander son entrecôte à 16 h ou même 10 heures, venir déjeuner ou dîner
entre amis avec une cuisine renouvelée en permanence avec des produits de qualité. Nous sommes Maître restaurateur,
ce qui garantit cette vocation, et notre Relais est maintenant sur les rails de
l'avenir."
Publié par Jean-Pierre GOURVEST