Sa façade discrète ne laisse pas présager le charme douillet de cet hôtel situé sur le port de plaisance de Dunkerque. Un établissement d'étape ou de séjour qui a su se renouveler pour garantir le meilleur accueil à ses clients, en offrant des chambres de grand confort.
Gérard Mailliet a acquis l'établissement en 2003 et a entrepris la démarche de classement fin 2010. D'emblée, son objectif a été de monter en gamme et de passer de 3 à 4 étoiles. La suite logique après six ans de travaux de rénovation conséquents. Les 48 chambres ont été refaites, ainsi que les salles de bains et le hall d'entrée. Une suite et une salle de musculation ont également été aménagées. Avec non pas, au départ, l'étoile supplémentaire en ligne de mire, mais avant tout le souci d'offrir des prestations optimales.
Une démarche relativement simple
"J'ai trouvé relativement simple d'établir le pré-diagnostic sur le site d'Atout France, mais aussi l'ensemble de la démarche de classement", témoigne Gérard Mailliet. Point par point, il a passé au crible chaque mètre carré et service de son établissement, avant de contacter Bureau Véritas, qui a assuré la certification. "Pour la 4e étoile, on est visité par un client mystère, raconte-t-il. J'ai eu la chance d'être présent ce jour-là. L'inspecteur a passé la nuit et s'est présenté le matin." Méticuleux, il a pu l'accueillir avec un tableau précis reprenant les mesures de chaque chambre, une surface minimum étant un critère retenu.
L'hôtel a réussi sans peine à cumuler les 95 % de critères obligatoirement requis et a obtenu sa 4e étoile fin février. Le Borel est aujourd'hui le seul établissement dans cette catégorie à Dunkerque. L'ensemble de la procédure a coûté un peu plus de 1 000 €. "Plus le temps passé", nuance Gérard Mailliet, qui s'est beaucoup investi dans la démarche. "Ce reclassement permet, au vu du pré-diagnostic, de se repositionner. Il y a toujours des choses que l'on néglige. Comme afficher le prix dans toutes les chambres, par exemple." Une bonne chose, ce classement ? "Je n'y vois que des avantages, conclut-il. À condition d'avoir le souci de se remettre en cause."
Publié par Marie-Laure Fréchet