Installés depuis 2005 à l’Auberge du pont, à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), Christelle et Rodolph Regnauld ont cherché à se développer. Lancer une deuxième affaire ? Ils ont juste effleuré l’idée, préférant miser sur le potentiel de leur établissement. “Nous avons tout refait, sourit Rodolph Regnauld : cuisine, façade, intégrer le garage pour y déplacer la plonge, créer un local poubelle, refaire la salle principale et surtout créer une véranda, transformer cet espace ouvert pour en faire une partie concrète du restaurant.”
La terrasse a toujours existé, mais “elle ne servait qu’un mois et demi par an”. Le couple a donc décidé d’en faire un lieu très différent de la salle existante du restaurant avec ses nappages et son cadre classique. Sur les 100 m2 existants, 84 ont été couverts, avec poutres apparentes, poteaux en acier, portes en acier vitrées, parquet, tableaux pop art, sets de table... Il reste une quinzaine de mètres carrés en extérieur. L’ensemble surplombe l’Allier. “Nous refusions pas mal de monde durant la belle saison ; maintenant nous avons augmenté notre capacité sur toute l’année. Nous allons utiliser le potentiel des lieux à 100 %”, souligne le chef.
Mariage de la Bretagne et l’Auvergne
Les travaux, lancés en janvier, se sont terminés en juin. Les cuisines ont gagné 15 m2 et tout le matériel a été renouvelé, avec piano sur mesure. Le personnel est passé à 7 personnes en cuisine et 6 en salle. Mais la carte et l’esprit n’ont pas changé pour l’instant et ce sont les mêmes plats dans l’une ou l’autre des deux salles. Rodolph Regnauld est breton et Christelle auvergnate : “Je fais toujours des associations Bretagne-Auvergne”, explique le chef. La créativité est au menu avec le homard aux fraises, petits pois et caviar d’Aquitaine, ou la cerise en forêt noire revisitée. Le ticket moyen est de 65 €. Les clients, surtout d’affaires le midi, viennent des environs, mais aussi de Saint-Étienne, Lyon, la Suisse, etc. “Le cadre peut faire la différence”, soutient Rodolph Regnauld qui est présent sur internet et les réseaux sociaux pour annoncer les évolutions de son affaire.
L’investissement se monte à 650 000 €, “sans subventions car elles vont toutes vers l’hôtellerie”. Le couple avait même imaginé un projet de 85 chambres pour un budget similaire. “Cela ne s’est pas fait. Et je me dis que ce n’est pas plus mal.”
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Publié par Pierre BOYER