Samedi 17 août, à 1 h 30, 65 pompiers et 13 véhicules sont intervenus dans un bâtiment de 1 000 m2 qui jouxte la gare routière d’Odessa, en Ukraine. L’hôtel Parovoz comme son jumeau accolé, le Tokyo Star, sont aménagés dans d’ancien hangars de tramways. Un immense dépôt de ces véhicules ceinture toujours l’arrière des bâtiments hôteliers et pourrait être à l’origine du sinistre qui a ravagé le 3 étoiles aux 253 chambres.
Cette adresse est très fréquentée par les touristes en raison des prix modestes pour des chambres, souvent sans fenêtres, qui font la taille d’un lit avec une salle de bains sans porte et louées parfois à l’heure. Une adresse bien connue dans une ville qui propose peu d’options hôtelières en dehors d’établissements de luxe aux tarifs prohibitifs. Les premières constatations, alors que neufs clients sont morts et neuf autres sont grièvement blessés dont quatre en urgence absolue, mettent en exergue le disfonctionnement des équipements de sécurité puisqu’aucun dispositif n’était connecté ou en état de fonctionner.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé qu’il suivrait personnellement l’enquête et que les responsables seraient punis. C’est bien dans des infractions à la loi et dans la corruption que les autorités recherchent activement les responsabilités. À ce titre, Vadim Cherny, l’oligarque controversé, propriétaire du Tokyo Star et d’un autre hôtel au même profil dans le centre-ville, rue Ouspenskaia, dormait ce soir en prison.
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Publié par Francois PONT