"Je ne courais pas après, mais je l'espérais", avoue simplement Jérémy Galvan, qui a pris conscience de son bonheur étoilé quand Michael Ellis, le directeur international des guides Michelin, lui a téléphoné la bonne nouvelle, le 7 février au soir. "Tous les inspecteurs ont été conquis par votre
maison. On compte sur vous jeudi prochain", lui a-t-il dit. S'il n'a rien laissé paraître sur l'instant, il a pris le temps d'avertir son équipe avant de tomber dans les bras de Nadia, son épouse.
Ce Haut-Savoyard a toujours vécu les repas de famille comme un moment très important. "J'ai été bercé par ça, même si on estimait, chez moi, que la place d'un garçon n'était pas en cuisine." Mais lui y pensait vraiment. Il a toutefois dû passer par la case boulangerie avant de trouver sa voie. "Je me sens l'âme d'un artiste, avec l'émotion qui va avec", dit-il volontiers.
Il passe son CAP en l'Isère, puis de 2000 à 2010 se forme chez différents chefs à Lyon (Joseph Viola, Christian Lherm, brasserie Chavent), s'offre un petit détour au Québec (Chez Boulay), avant de retrouver Lyon.
Il est temps alors de devenir son propre chef et le voilà chez Happy Friends Family, un établissement du Vieux-Lyon acheté en 2011 et rebaptisé à son nom. En 2015, épaulé par son épouse, il entame des travaux, s'agrandit et poursuit son métier avec des envies simples : "transmettre une émotion" et "partager avec les gens".
Il entend bien, à travers ses menus à thème ('bijouterie', 'architecture', 'lâcher prise') démontrer que "simplicité va avec élégance". Il souhaite simplement "apporter du plaisir et pas une démonstration technique".
"C'est le travail d'une équipe qui est récompensé", conclut-il.
Ce Haut-Savoyard a toujours vécu les repas de famille comme un moment très important. "J'ai été bercé par ça, même si on estimait, chez moi, que la place d'un garçon n'était pas en cuisine." Mais lui y pensait vraiment. Il a toutefois dû passer par la case boulangerie avant de trouver sa voie. "Je me sens l'âme d'un artiste, avec l'émotion qui va avec", dit-il volontiers.
Il passe son CAP en l'Isère, puis de 2000 à 2010 se forme chez différents chefs à Lyon (Joseph Viola, Christian Lherm, brasserie Chavent), s'offre un petit détour au Québec (Chez Boulay), avant de retrouver Lyon.
Il est temps alors de devenir son propre chef et le voilà chez Happy Friends Family, un établissement du Vieux-Lyon acheté en 2011 et rebaptisé à son nom. En 2015, épaulé par son épouse, il entame des travaux, s'agrandit et poursuit son métier avec des envies simples : "transmettre une émotion" et "partager avec les gens".
Il entend bien, à travers ses menus à thème ('bijouterie', 'architecture', 'lâcher prise') démontrer que "simplicité va avec élégance". Il souhaite simplement "apporter du plaisir et pas une démonstration technique".
"C'est le travail d'une équipe qui est récompensé", conclut-il.
Publié par Jean-François MESPLÈDE
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