Arthur Arlet n'en est pas à son coup d'essai. Après avoir lancé le fast-good 100 % canard Duck me, il récidive avec Miam (l'acronyme de Made in a Marmite). "Pour nous positionner sur le secteur super économique, nous sommes partis sur des effilochés de viande - joue, jarret… -, peu chers à l'achat, explique la cofondatrice, Audrey Jammes. La viande, accompagnée de carottes, céleris, oignons et garnitures aromatiques, mijote une nuit entière à basse température, puis on revisite ces plats en cocotte à la sauce actuelle."
Le riz est ainsi versé dans une box ou une galette de blé. Le client choisit sa viande mijotée (boeuf, dinde, porc) ou des oeufs brouillés, puis une sauce parmi les sept proposées. Reste à ajouter les légumes rôtis et différents toppings. "Le dinde curry coco oignons frits, et le boeuf épicé font partie des best-sellers", glisse Audrey Jammes.
Un accueil positif
L'enseigne, lancée dans la Ville rose en mai dernier, est ouverte en continu, 7 jours sur 7, de 11 h 30 à 22 h 30, et jusqu'à 23 heures le samedi. "L'accueil est positif : beaucoup de clients sont réguliers depuis le début. Nous en sommes à 70 tickets par jour", précise la cofondatrice. Outre la clientèle lycéenne et étudiante initialement visée, le concept attire aussi des salariés, des familles et des touristes. 65 % des ventes sont réalisées sur place.
"L'espace de 130 m² est charmant, avec une grande verrière. Les clients y viennent aussi l'après-midi pour déguster un café ou un brookie - une combinaison entre un cookie et un brownie - et utiliser le wifi en libre-accès. Ceci doit expliquer en partie l'une des belles surprises du concept : un ticket moyen bien supérieur à nos attentes", poursuit Audrey Jammes. Ce dernier atteint en effet 10,50 €, contre les 7 € visés par l'équipe fondatrice.
Boosté par des débuts prometteurs, le concept espère se développer rapidement en franchise, avec en ligne de mire un deuxième point de vente d'ici fin 2017.
Publié par Violaine BRISSART