Lancé par le Limougeaud Matthias Cadet, le concept des restaurants Max à table repose sur l’innovation digitale et la cuisine maison. Le processus est simple, reposant sur des tables connectées aux allures de grandes tablettes, sur lesquelles le client fait le choix de son menu. La commande est ensuite directement transmise aux cuisines, et le convive n’a plus qu’à attendre. Une attente écourtée par la possibilité de transformer provisoirement son meuble à repas en jeux vidéo. On y relève des défis, on y apprend le monde, on joue, le tout dans une ambiance sympathique.
L’enseigne Max à table a ouvert son troisième site – et sa première franchise – à Limoges (Haute-Vienne), après avoir testé sa formule dans ses deux restaurants bordelais. Pour son inventeur (un ancien de chez Vatel) l’objectif est de dupliquer son concept : tables connectées (5 000 € pièce), écrans plats au mur, cuisine bistrot basée sur des produits de qualité si possible locaux. “Nous n’avons pas de congélateurs, précise Costel Zabava, directeur du restaurant de Limoges. Dans cette région de production, nous avons nos fournisseurs, et nous adaptons des recettes locales à notre formule innovante.”
Des établissements sur mesure
“Nos recettes sont très françaises, goûteuses et classiques, poursuit-il, notre personnel est formé à la pédagogie pour expliquer à nos convives les processus. L’ambiance est festive, et on peut, si on est réfractaire au numérique, passer commande oralement. Côté hygiène, face au Covid-19, nous nettoyons au désinfectant les écrans – déjà anti-projections - dès la table desservie, en plus du gel et des masques. Sur cet aspect sanitaire, nos serveurs limitent les contacts.”
Matthias Cadet propose à ses futurs franchisés une adaptation en regard de l’emplacement choisi, de sa capacité d’accueil - l’unité limougeaude possède 70 places en intérieur, 40 en terrasse, et emploie 11 salariés pour cent repas jour à 20 € le ticket moyen – et peut faire une analyse positive de ses périodes d’essai bordelaises.
“Nous avons des clients jeunes et vieux, tout le monde se faisant très vite à nos pratiques, explique-t-il. Je ne me suis pas imposé un nombre de franchisés, je recherche surtout des partenaires de qualité, avec lesquels je peux développer ces innovations, pour le moment uniques en France comme en Europe. Nous nous chargeons des formations du personnel, des serveurs qui sont en même temps des animateurs, et de l’emploi de notre logiciel, créé pour nous. Le Max de Limoges sera notre vitrine, notre carte de visite et nous avons également un concepteur qui prendra en charge l’aménagement des futurs restaurants.”
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Publié par Jean-Pierre GOURVEST