Pour les maîtres restaurateurs, il s'agissait avant tout d'une rencontre
entre professionnels 'convaincus', avec, pour certains, la remise officielle de
leurs plaques. « Il est important
que les restaurateurs qui s'engagent dans cette démarche sachent qu'ils forment
une famille dédiée à la qualité, qu'ils forment un mouvement reconnaissable »
estime le président de l'Umih 61, Roger
Bellier qui rappelle « le but
n'est pas de dévaloriser différentes formes de restauration, mais de
permettre au consommateur de reconnaître les Maîtres Restaurateurs »
. Le département compte à ce jour 16 Maîtres Restaurateurs : A Alençon, Jean-Pierre Fulep (Au Petit Vatel), à Bagnoles de L'Orne, Daniel Mariette (Le Bois Joli), Cédric Radiguet (Hôtel de Normandie) et Franck Quinton (Manoir du Lys), à Belleme, Christophe Bouvet (Relais Saint-Louis), à Boissy-Maugis, Ulrike Rudolph (Bistrot des Ecuries), à
Chandai, Philippe Guillemard (L'Ecuyer
Normand), à Flers, Xavier Cesbron (L'Auberge
des Vielles Pierres), et Yohan Le Laizan
(Au Bout de la Rue), à L'Aigle, Régis
Ligot (Hôtel du Dauphin), à La Chapelle Montligeon, Olivier Valette (Le Montligeon), à Lalacelle, Jean-Michel Gentil (La Lentillère), à Mortagne-au-Perche, Odile Le Boucher (Hôtel du Tribunal), à
Radon, Frédéric Lefevre (Relais d'Ecouves),
à Sées, Hélène Bellier (Le Dauphin)
et à Silly en Gouffern, Vincent Thomas
(Le Pavillon de Gouffern). Un éventail qui montre aussi la richesse du terroir
et la diversité des cuisines. Autre moment important, la remise du
chèque de la dotation Fafih aux CFA et notamment au 3IFA d'Alençon où se déroulait cette journée. A leurs côtés, des
producteurs adhérents à la charte Orne Terroirs. Celle-ci met en avant des
exploitations transformant leur production à la ferme et des artisans
transformant la matière première agricole. Des actions de promotion sont
régulièrement organisées avec des restaurateurs qui mettent en valeur les
produits du cru dans leur cuisine. Qui, mieux placé, pour ça, qu'un maître
restaurateur !
Publié par Sy.S.
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