« Le gouvernement persiste et signe dans sa volonté de ne pas entendre ceux qui font la croissance et l'emploi. Malgré une mobilisation sans précédent des principales organisations patronales françaises réclamant tout simplement une prise en compte de la réalité des TPE/ PME/ETI, le gouvernement préfère donner des gages à certains syndicats dont il est proche. L'urgence politique prime manifestement sur « l'urgence économique » mise en avant par le Premier Ministre lui-même, il n'y a pas si longtemps. Le texte présenté jeudi 24 mars en Conseil des Ministres est davantage calibré pour les grandes entreprises que pour les petites entreprises dont le pouvoir en place continue à dénier la capacité à organiser un dialogue social direct. Sans syndicat point de salut. Les mesures proposées n'auront donc quasiment aucune incidence positive pour l'essentiel des entreprises françaises. Pire, il est maintenant à craindre que ce texte, censé intégrer « la nécessité de soutenir l'emploi et l'investissement, notamment dans les TPE/ PME », se traduise par l'effet inverse en ajoutant des contraintes sur les petites entreprises françaises. L'intégration du Compte Personnel de Prévention de la Pénibilité (C3P) dans le Compte Personnel d'Activité (CPA) en est un bel exemple. À ce stade, il ne s'agit donc plus simplement d'une opportunité manquée mais bien d'une réforme ratée. »

samedi 26 mars 2016

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vendredi 25 mars 2016