Des sujets liés à l'actualité
Certes les étudiants décident du contenu de leur mémoire. Mais ils n'ont pas carte blanche pour autant. Le corps enseignant veille, surveille, conseille. Il oriente aussi. Souvent vers des sujets d'actualité. "Cette année, les thèmes ont été imposés aux étudiants qui, ensuite, ont choisi un angle de traitement", explique Nathalie Montargot, responsable de la licence professionnelle 'Direction des services d'hébergement en hôtellerie internationale', à l'université de Cergy-Pontoise-IUFM (95). Parmi ces thèmes, citons l'intégration des jeunes en hôtellerie, l'hébergement insolite, le stress ou encore l'e-réputation en hôtellerie. Quant aux étudiants de la licence professionnelle 'Métiers des arts culinaires et des arts de la table' à l'université d'Angers (49), chacun de leur projet tutoré concerne le tourisme gastronomique. "Les étudiants s'interrogent le plus souvent sur le produit alimentaire, la définition du métier de cuisinier et de son rôle dans notre éducation au goût", détaille Olivier Etcheverria, responsable de la licence 'pro'à Angers.
Une initiation à la recherche
"Les travaux sont encadrés par des tuteurs, dont je fais partie, à l'instar de Régine Davroux, responsable pédagogique de la licence", poursuit Nathalie Montargot. Même scénario à l'université d'Angers, où Olivier Etcheverria 'prépare au projet' :"les étudiants sont initiés à la recherche, à la façon de définir une problématique, à la méthodologie". Quant au devenir des mémoires, une fois soutenus, ceux-ci restent en suspens. "Des thèmes pourraient servir de base à de nouveaux projets tutorés, voire à des mémoires en master", suggère Nathalie Montargot. Et ce d'autant qu'à la rentrée 2012, l'université de Cergy-Pontoise ouvre un Master en apprentissage dédié au management des services en hôtellerie internationale. De son côté Olivier Etcheverria cherche à faire circuler certains des projets tutorés qu'il archive depuis dix ans, "car les professionnels de l'hôtellerie-restauration sont demandeurs". Reste à trouver la bonne plume pour vulgariser, sans dénaturer ces écrits trop académiques sur la forme pour être publiés tels quels.
Publié par Anne EVEILLARD