"Nous
voulons fédérer la famille des chefs partout dans le monde", souligne Philippe Gombert, président des Relais
& Châteaux, lors de cette journée « chefs » qui avait pour but de
réfléchir ensemble aux défis de demain. « Nous
sommes avant tout des commerçants. Nous proposons tous les jours du rêve, ce
rêve d'entrer dans une maison et d'y vivre un moment de profond bonheur. Ne
peut-on pas imaginer vendre ce rêve à des jeunes de 25, 30 ou 35 ans ? Georges Blanc réfléchit à ce que chaque
génération aspire à trouver dans ses établissements, Olivier Roellinger, vice-président en charge des chefs dans
l'association qui lance quelques pistes. Qu'est-ce
que le bon ? L'écologie, la nutrition, la santé, c'étaient des mots qui
n'existaient pas pour nous il y a des années. Aujourd'hui, la notion de
bien-être en flinguant la planète, ce n'est plus possible ! Aujourd'hui,
être commerçant, c'est être en phase avec son époque ! ».
Les sujets abordés : La pêche durable avec Elisabeth Vallet de Seaweb Europe avec Christophe Bacquié, qui intervient en école hôtelière pour sensibiliser les élèves. 40% des poissons pêchés ne sont pas consommés. D'autres sont en voie de disparition. Les Relais & Châteaux sont engagés dans la défense de la pêche durable, notamment via le concours Olivier Roellinger, mais aussi par la diffusion aux membres d'informations. « C'est à nous de mettre les poissons en valeur, dit Michel Guérard, avec le concours de la salle ». Les enjeux de la filière viande ont été évoqués avec Vérane Frediani (Steak Revolution), la protection des abeilles avec Olivier Darné, Banque du miel et le gaspillage alimentaire avec Stéphane Martinez, Moulinot, et Eric Mignard du Castel Marie-Louise. L'occasion également de parler de l'Alliance Slowfood des chefs avec Xavier Hamon, coordinateur national et chef du Comptoir du Théâtre à Quimper (xavhamon@msn.com) : « C'est une communauté de chefs, qui quel que soit leur cuisine, veulent soutenir l'agriculture paysanne, créer du lien sur de petits territoires, mettre en commun leurs connaissances, diffuser les savoirs et engager une réflexion sur ce que l'on met dans l'assiette ». « Il faut faire remonter à Slowfood les produits qu'ils pourraient avoir oubliés dans leur inventaire. C'est Slowfood qui a remis le quinoa en lumière il y a 15 ans, rappelle Olivier Roellinger qui incite ses collègues à s'impliquer dans cette démarche et à en informer leurs clients en mettant le logo Slowfood sur leur carte.
La réunion a permis d'annoncer quelques nouveautés. Les pages du site internet Relais&Châteaux présentant les restaurants vont être remodelées avec une définition de la cuisine, la mise en avant des étoiles Michelin et des notes Gault&Millau, avec plus de photos pour découvrir les promesses clients, pour la réservation des tables, le tout traduit en 9 langues. "Chacun met ce qu'il entend pour présenter sa maison, souligne Olivier Roellinger. Aux Etats-Unis, les restaurants ne répondent plus au téléphone. Il faut anticiper ces évolutions qui vont arriver en France. Il faut mettre à jour son menu sur le site. C'est inclus dans la cotisation ».
Les sujets abordés : La pêche durable avec Elisabeth Vallet de Seaweb Europe avec Christophe Bacquié, qui intervient en école hôtelière pour sensibiliser les élèves. 40% des poissons pêchés ne sont pas consommés. D'autres sont en voie de disparition. Les Relais & Châteaux sont engagés dans la défense de la pêche durable, notamment via le concours Olivier Roellinger, mais aussi par la diffusion aux membres d'informations. « C'est à nous de mettre les poissons en valeur, dit Michel Guérard, avec le concours de la salle ». Les enjeux de la filière viande ont été évoqués avec Vérane Frediani (Steak Revolution), la protection des abeilles avec Olivier Darné, Banque du miel et le gaspillage alimentaire avec Stéphane Martinez, Moulinot, et Eric Mignard du Castel Marie-Louise. L'occasion également de parler de l'Alliance Slowfood des chefs avec Xavier Hamon, coordinateur national et chef du Comptoir du Théâtre à Quimper (xavhamon@msn.com) : « C'est une communauté de chefs, qui quel que soit leur cuisine, veulent soutenir l'agriculture paysanne, créer du lien sur de petits territoires, mettre en commun leurs connaissances, diffuser les savoirs et engager une réflexion sur ce que l'on met dans l'assiette ». « Il faut faire remonter à Slowfood les produits qu'ils pourraient avoir oubliés dans leur inventaire. C'est Slowfood qui a remis le quinoa en lumière il y a 15 ans, rappelle Olivier Roellinger qui incite ses collègues à s'impliquer dans cette démarche et à en informer leurs clients en mettant le logo Slowfood sur leur carte.
La réunion a permis d'annoncer quelques nouveautés. Les pages du site internet Relais&Châteaux présentant les restaurants vont être remodelées avec une définition de la cuisine, la mise en avant des étoiles Michelin et des notes Gault&Millau, avec plus de photos pour découvrir les promesses clients, pour la réservation des tables, le tout traduit en 9 langues. "Chacun met ce qu'il entend pour présenter sa maison, souligne Olivier Roellinger. Aux Etats-Unis, les restaurants ne répondent plus au téléphone. Il faut anticiper ces évolutions qui vont arriver en France. Il faut mettre à jour son menu sur le site. C'est inclus dans la cotisation ».
Publié par Nadine LEMOINE
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