"- Pourquoi n’avons-nous aucune visibilité sur la réouverture effective des restaurants quand on devine la logistique que cela implique de remettre en route toute une équipe et imposer une nouvelle organisation liée aux mesures de sécurité ? En communiquant à l’avance les dates de reprise, l’Italie a vu les carnets de réservations de ses restaurants se remplir en 48 heures. Une bouffée d’espoir pour tous les restaurateurs, et l’opportunité de s’organiser au mieux pour être opérationnel le Jour J !
- Pourquoi ne pas adopter une politique européenne commune ? Si l’Italie et l’Allemagne ont rouvert leurs restaurants, pourquoi ne pas permettre à nos voisins de venir s’attabler chez nous ?
- Pourquoi évoquer une reprise au lendemain du week-end de Pentecôte, le 2 juin, alors que ce week-end prolongé serait justement l’opportunité de compenser ne serait-ce qu’une infime partie du manque à gagner de ces dernières semaines ? Le 30 mai ou le 2 juin, cela fait-il une grande différence sur le plan sanitaire ?
- Pourquoi ne pas envisager de baisser les taux de T.V.A pendant une durée limitée pour donner un coup de pouce aux restaurants ? De façon significative pendant les six premiers mois par exemple, puis la faire remonter progressivement dans l’année qui suit… Ne serait-ce que passer d’une T.V.A de 10% à 3, 5 % sur les aliments et de 20 % à 10 % pour les alcools et spiritueux.
- Pourquoi ne pas accorder un chômage partiel prolongé pour les plus fragilisés ? Une mesure qui pourrait être accordée au cas par cas en fonction du chiffre d’affaires, facile à contrôler.
Les décisions qui tardent à venir et nous obligent à subir encore un « flou » -même à ce stade de la pandémie où les projections (positives) en terme sanitaire semblent, elles, se confirmer pour les semaines à venir - me semblent traduire un manque d’écoute et de connaissance du terrain."