Les modalités d'affichage des contrôles officiels d'hygiène portent à des interprétations qui jettent le discrédit sur la profession

Publié le 17 février 2016 à 18:11
Lundi, les médias reprenaient l'information disant que seulement un tiers des restaurants parisiens avaient un bon niveau d'hygiène. Les résultats sur la transparence des contrôles de l'opération test qui a eu lieu à Paris (1500 restaurants visités, tout type d'établissements) et à Avignon (200 établissements) ont été mis en ligne sur le site du Ministère de l'Agriculture, depuis le 1er juillet 2015. Rien de nouveau en fait, sinon que la manière dont est traitée l'information confirme la position des organisations patronales qui dénoncent les modalités de mise en transparence. « Un restaurant doit être propre et respecter les règles d'hygiène, il est alors contrôlé positivement. Ce système de notation ne doit pas être anxiogène pour le consommateur. En effet, une notation intermédiaire va attirer la suspicion et des interrogations auprès du consommateur. Si des anomalies sont relevées, il convient de donner au professionnel le délai pour rapidement les rectifier » affirme Roland Héguyprésident confédéral de l'Umih. Pour les syndicats, les modalités d'affichage du dispositif (bon niveau d'hygiène, acceptable ou à améliorer) ont, en effet, un pouvoir stigmatisant et puis, « soit un restaurant est apte à servir, soit il ne l'est pas ». L'Umih vient de rappeler dans un communiqué que ces modalités étaient encore en cours de discussion. Le dispositif doit être étendu à l'ensemble de la chaîne alimentaire le 1er juillet 2016.


Commentaires
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Dominique VOISIN

mercredi 17 février 2016

cela va peut être permettre à certains qui se disent 'restaurateurs' de faire en sorte d'être notés 'bon niveau d'hygiène' les notions acceptables ou à améliorer, ne devraient même pas exister.

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