Premiers à s'installer à Toulouse, Sandra, Joan et Hachim de la Cook Mobile ont voulu créer un esprit américain autour des hamburgers : "Tout est fait maison, s'enthousiasme Sandra, on cuisine sur place. Les frites sont préparées dans le Lot-et-Garonne et sont livrées sous vide, la viande vient du Sud-Ouest. Les clients veulent avant tout de la qualité." Investissement de départ : 50 000 €. Le ticket moyen est de 10 €. Une cinquantaine de burgers par jour sont préparés. "Notre objectif ? Monter en puissance et pouvoir s'installer en ville." Ces dernières semaines, 25 demandes d'emplacements ont été enregistrées.
Cohabitation entre nomades et sédentaires
Les propriétaires des food trucks aimeraient investir les espaces publics. "Ce n'est pas si simple, explique Isabelle Hardy, adjointe au maire en charge du commerce et de l'artisanat. La configuration de la ville rose ne permet pas de trouver de la place au centre-ville." Elle travaille activement sur un cahier des charges : "Toute la difficulté est de définir ce qu'est un food truck. De l'assemblage, que du frais, de la cuisine sur place et un circuit court pour l'approvisionnement, feront partie des obligations." Afin de faire cohabiter au mieux les nomades et les sédentaires, l'adjointe au maire souhaite également rencontrer les syndicats de restaurateurs. Geoffrey de Bouche b vient de se lancer : "On sent que les choses bougent, explique ce jeune entrepreneur. Pourquoi ne pas se regrouper entre food trucks ? Il y a de la place pour tout le monde. On ne peut que monter en puissance."
Publié par Dorisse PRADAL