Malgré le retour des touristes et une météo clémente cet été, des établissements n'ont pas pu profiter pleinement de la saison, faute de personnel. Les difficultés de recrutement continuent de s'aggraver dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration. Aujourd'hui, certains professionnels, fatigués par le phénomène, finissent pas baisser les bras et fermer. L'un d'eux, installé dans l'Aude, témoignait récemment dans le Figaro : après trois ans d'activité et malgré son succès, la Table d'Auberjon tire sa révérence. « Un de mes employés a démissionné pour partir en week-end avec sa fiancée, étant sûr de retrouver un poste à son retour. En attendant, il touche le chômage. Ils n'ont absolument pas peur de perdre leur emploi » déplore Jérôme Martres. L'abandon de poste est devenu malheureusement fréquent. Combien aussi ne se présentent pas à un rendez-vous fixé… Pour Olivier Dutilloy, pdg de la société Entreprise et Performances, Ressources Humaines, qui travaille avec l'Umih Orne à cette problématique, il n'y a pas de recettes miracles. Il insiste toutefois sur la nécessité de prendre du temps en amont. « Un process de recrutement prend plusieurs semaines. Il faut cibler un grand nombre de candidatures, appeler les candidats par téléphone même si le CV n'est pas probant. Il faut élargir les champs de recherche et prendre le temps de discuter. A côté de cela, les nouvelles générations n'ont pas forcément la même approche des conventions… » L'emploi sera au centre du prochain congrès national de l'Umih, début décembre à Saint-Etienne.
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Publié par Sylvie SOUBES
samedi 15 septembre 2018
mercredi 19 septembre 2018
mercredi 12 septembre 2018