Une semaine après la fin du Tour de France, trois hôtels du groupe Choice sélectionnés par Amaury Sport Organisation (ASO) - l'organisateur de l'événement - pour accueillir les coureurs et leur staff reviennent sur l'expérience. "Le résultat est 100 % gagnant", s'accordent-ils à dire. Pour Vanessa Jobard, directrice adjointe du Clarion Hotel Château Belmont de Tour (37), "c'est une expérience unique qui a mobilisé, lors de l'étape, une trentaine de chambres, plus sept pour les journalistes, sans compter les repas pris au restaurant." Pour le Quality Hotel Le Cervolan, à Chambéry (73), le quota était de 20 chambres réservées par ASO, sans compter celles des invités, "sachant qu'ils sont restés deux nuits", précise Lucie Raimbault, et que la prestation comprenait aussi la restauration. Idem pour le Comfort Hotel Le Senseo de Gap (05), quasiment réquisitionné par l'organisation du Tour de France pendant quatre nuits, avec 35 chambres réservées. "Comme nous n'avons pas de restaurant, les repas étaient préparé par leur chef dans le camion prévu par le Tour et servis dans la salle de petit déjeuner", explique Karine Philiponet, la directrice de l'établissement.
Les retombées ne concernent pas que le passage du Tour. Les organisateurs viennent en effet, en repérage, plusieurs fois. "Dès qu'un hôtel est sélectionné par l'organisation du Tour, soit dix mois à l'avance, les organisateurs viennent plusieurs fois vérifier que tout est bien conforme au cahier des charges", souligne Karine Philiponet. Il y a aussi les amateurs du Tour bis, des coureurs amateurs qui effectuent le même parcours que les professionnels, une semaine avant eux, et qui, bien souvent, logent aux mêmes endroits. "Cela a représenté sept personnes pour nous", estime Vanessa Jobard.
"Un cahier des charges très précis"
Toutefois, être sélectionné pour recevoir les coureurs exige quelques sacrifices. "Nous devons répondre à un cahier des charges très précis", déclare Vanessa Jobard. Il faut que les établissements retenus soient de grande capacité, qu'ils possèdent un restaurant ou une salle de restaurant et un parking assez grand pour y installer les bus et les camions chargés de la logistique." Pas question non plus de faire des trajets trop longs après l'étape. "Il faut être situé très près de la ligne d'arrivée", observe Karine Philiponet. Quand la restauration est assurée par l'hôtel, là encore l'organisation du Tour est très stricte : "Il faut composer les repas avec le chef cuisinier du Tour", explique Vanessa Jobard. Ce qui implique même de prêter ses cuisines aux clients. En réalité, plutôt admiratifs de l'organisation, les hôteliers ont du mal à lui trouver des inconvénients, hormis les curieux venus acclamer les coureurs au moment du départ et le fait de ne pas pouvoir recevoir la clientèle d'habitués à cause de manque de place. "C'est de l'ordre du dérisoire. En ce qui nous concerne, nous avons prévenu les commerciaux que nous accueillons. Ils l'ont d'ailleurs bien compris et ont décalé leur venue pour la semaine suivante", ajoute Karine Philiponet.
"Nous avons démontré que nous avions la dynamique pour assurer la logistique dans ce type d'événements", se félicite Valérie Jobard. Pour la Tourangelle, cette expérience était une première et elle espère bien avoir d'autres occasions de ce type. Les deux autres établissements de Choice avaient déjà été sélectionnés par ASO auparavant et ils savent que d'autres événements devraient suivre. "Nous travaillons depuis 2010 avec ASO, détaille Lucie Raimbault, et nous avons été sélectionnés pour le critérium du Dauphiné et pour les championnats d'aviron."
Grâce au Tour de France, les trois établissements ont vécu un mois de juillet en hausse par rapport à l'an dernier. Ils sont désormais impatients de savoir si la Grande Boucle passera par chez eux l'année prochaine. Le prochain circuit ne sera connu que dans deux mois.
Les retombées ne concernent pas que le passage du Tour. Les organisateurs viennent en effet, en repérage, plusieurs fois. "Dès qu'un hôtel est sélectionné par l'organisation du Tour, soit dix mois à l'avance, les organisateurs viennent plusieurs fois vérifier que tout est bien conforme au cahier des charges", souligne Karine Philiponet. Il y a aussi les amateurs du Tour bis, des coureurs amateurs qui effectuent le même parcours que les professionnels, une semaine avant eux, et qui, bien souvent, logent aux mêmes endroits. "Cela a représenté sept personnes pour nous", estime Vanessa Jobard.
"Un cahier des charges très précis"
Toutefois, être sélectionné pour recevoir les coureurs exige quelques sacrifices. "Nous devons répondre à un cahier des charges très précis", déclare Vanessa Jobard. Il faut que les établissements retenus soient de grande capacité, qu'ils possèdent un restaurant ou une salle de restaurant et un parking assez grand pour y installer les bus et les camions chargés de la logistique." Pas question non plus de faire des trajets trop longs après l'étape. "Il faut être situé très près de la ligne d'arrivée", observe Karine Philiponet. Quand la restauration est assurée par l'hôtel, là encore l'organisation du Tour est très stricte : "Il faut composer les repas avec le chef cuisinier du Tour", explique Vanessa Jobard. Ce qui implique même de prêter ses cuisines aux clients. En réalité, plutôt admiratifs de l'organisation, les hôteliers ont du mal à lui trouver des inconvénients, hormis les curieux venus acclamer les coureurs au moment du départ et le fait de ne pas pouvoir recevoir la clientèle d'habitués à cause de manque de place. "C'est de l'ordre du dérisoire. En ce qui nous concerne, nous avons prévenu les commerciaux que nous accueillons. Ils l'ont d'ailleurs bien compris et ont décalé leur venue pour la semaine suivante", ajoute Karine Philiponet.
"Nous avons démontré que nous avions la dynamique pour assurer la logistique dans ce type d'événements", se félicite Valérie Jobard. Pour la Tourangelle, cette expérience était une première et elle espère bien avoir d'autres occasions de ce type. Les deux autres établissements de Choice avaient déjà été sélectionnés par ASO auparavant et ils savent que d'autres événements devraient suivre. "Nous travaillons depuis 2010 avec ASO, détaille Lucie Raimbault, et nous avons été sélectionnés pour le critérium du Dauphiné et pour les championnats d'aviron."
Grâce au Tour de France, les trois établissements ont vécu un mois de juillet en hausse par rapport à l'an dernier. Ils sont désormais impatients de savoir si la Grande Boucle passera par chez eux l'année prochaine. Le prochain circuit ne sera connu que dans deux mois.
Publié par X. S.
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