C'est en présence
de ses adhérents mais aussi de responsables de l'Umih que s'est tenue, le 31
mars au palais d'Iéna à Paris, l'assemblée générale du Syndicat national de la
restauration thématique et commerciale (SNRTC). En raison de la loi sur la
représentativité, qui vise notamment à diminuer le nombre de syndicats (lire
ci-dessous), cette organisation professionnelle s'est rapprochée de l'Umih en
2015, au titre de syndicat associé. "Fort de ses 40 000 salariés
[pour 1 700 établissements], le SNRTC ne peut pas se contenter d'une
place d'observateur, il doit aussi défendre son modèle économique", a
déclaré son président, Michel Morin. "Nos problématiques sont les mêmes",
a rappelé de son côté Roland Héguy, président de l'Umih, pour qui les nouvelles
règles de représentativité "ne constituent pas un problème mais vont
conduire à un seul porte-parole pour toute la profession".
Les
responsables des différentes commissions du SNRTC (formation, sûreté
alimentaire, technique et environnement, juridique et fiscal, affaires
sociales) ont fait le point sur leurs dossiers.
L'intervention de Luc
Négri, venu présenter les dossiers de la commission des affaires sociales, a
suscité de vives réactions des membres de l'Umih présents. Celui-ci a en effet
déclaré que l'évolution législative faisait la part belle à la négociation de
branche, tout en dénonçant une grande immaturité du secteur en termes de
négociation, et qu'il s'en était fallu de peu pour que l'accord sur la
revalorisation des salaires dans la branche ne soit pas signé.
Publié par Pascale CARBILLET