Le plus ancien restaurant libanais de la capitale est devenu Maître Restaurateur

Paris

Publié le 03 novembre 2014 à 13:26
« Mon père a commencé à travailler en cuisine dans un monastère de Jésuites situé dans la région de Kesrouan – montagne chrétienne – au Liban. Il avait 15 ans. Deux ans plus tard, en 1968, il a l'opportunité de venir en France et il sera engagé par un restaurant libanais du quartier Mouftard » raconte avec Nicolas El Hakim, le fils aîné d'Habid El Hakim. Tous deux sont aujourd'hui aux commandes du Cèdre du Liban. L'établissement, qui se situe à deux pas de la Gare Montparnasse, est aujourd'hui le plus vieux restaurant libanais de la capitale. Il vient d'obtenir le titre de Maître Restaurateur. Habid El Hakim, à la tête des cuisines depuis 1973 et propriétaire des lieux depuis 1976, a toujours privilégié les produits frais et perpétue des recettes authentiques : Taboulé, chanklish, bab ghannouj, homos, kafta…  Pour Nicolas El Hakim, membre actif de l'Umih Ile de France, le challenge du titre de Maître Restaurateur s'imposait. « Nous venons de l'obtenir et c'est quelque chose de très important car il permet de valoriser le travail du chef et de toute l'équipe. Plus spécifiquement, il nous donne le moyen de mettre sous les projecteurs nos traditions ce qui est pour mon père une satisfaction supplémentaire. C'est le seul titre reconnu par l'Etat qui va plus loin que le fait maison. C'est quelque chose que l'on répète souvent mais il faut entrer dans le processus d'obtention pour vraiment comprendre. Ce titre prend en compte la prestation dans son ensemble et il identifie un restaurant qui fait de la vraie cuisine avec des produits frais.  Afficher le titre de Maître Restaurateur, c' est un gage de qualité réel pour la clientèle et en tant que syndicaliste, j'engage tous ceux qui ont les caractéristiques pour l'obtenir de rejoindre le mouvement ». Nicolas El Hakim l'utilise désormais comme outil de promotion au quotidien,  auprès de ses clients habituels, sur le site du restaurant ou sur les réseaux sociaux. « Je regrette qu'il n'y ait pas de campagne nationale mise en oeuvre. Mais cela viendra, j'en suis sûr. » Pour ce professionnel, le titre va plus loin. « Un  Maître Restaurateur ne dépend pas des guides et ou d'associations qui font leur business sur le dos des restaurateurs. Il dit voilà ce que je fais et j'en suis fier. » Et il répond « parfaitement aux interrogations des consommateurs qui veulent savoir ce qu'ils ont dans leur assiette ».  

Publié par Sylvie SOUBES



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