Avec l'architecte Philippe Avenzi, Hippo se répartit en différentes ambiances et autant de styles : tables de bistrot, coins Chesterfield avec larges banquettes et prises électriques, alcôves et salle privatisable à l'étage, immense bar à l'entrée et table d'hôte située devant les cuisines qui sont dorénavant ouvertes. Le wifi est disponible et un coin boutique propose quelques articles siglés (tasses, sacs, peluches). Les tons ont changé, le rouge fait place au vert-jaune, au pourpre, à l'ardoise, à la pierre. Un personnage Hippo est mis en scène dans des tableaux ou dessiné à la craie. Les tenues de l'équipe en salle ont été revues : chemises bleues ou rouges avec coudières, tablier, noeud papillon ou cravate. Tous ont suivi une formation de quatre mois afin d'accompagner ce changement dans l'accueil qui se veut plus proche et détendu.
Le développement
Après un premier week-end, les clients habitués semblaient satisfaits, "certains ont même demandé si la viande avait changé", s'amuse le responsable de l'innovation culinaire Stéphane Cathelin (voir ci-dessous). Une dizaine d'Hippo verront le jour en 2017 et le concept devrait s'étendre par la suite, sans obligation pour les franchisés qui représentent 88 établissements sur les 186 que compte l'enseigne en France. L'investissement pour une refonte est évalué entre 700 000 à 1,5 M€ (1,4 M€ à Bastille). En 2017, la cuisine des Hippopotamus pourrait également bénéficier des succès de la nouvelle carte Hippo avec quelques changements à la clé.
Publié par Caroline MIGNOT
mercredi 7 septembre 2016