Didier Boidin, vice-président du groupe IHG en charge de la division
luxe d'Intercontinental pour l'Europe, a célébré, lundi 14 décembre, le
passage officiel du Grand Hôtel de Bordeaux sous enseigne Intercontinental :
"C'est
une grande étape. La marque de prestige Intercontinental compte 180 hôtels
dans le monde. J'ai mis un point d'honneur à la développer sur la France."
Bordeaux est le cinquième établissement sous cette enseigne dans l'Hexagone, après les deux hôtels parisiens (Le Grand et Avenue Marceau), l'Hôtel-Dieu à Marseille et le Carlton à Cannes. En 2018, une ouverture est prévue à Lyon. Et d'insister : "Il est compliqué de convertir un hôtel qui a une grande histoire mais la transition s'est opérée de façon fluide grâce au travail formidable de toute l'équipe sur place." Quelques améliorations techniques ont été apportées et les équipes ont été maintenues, près de 230 personnes chapeautées par le directeur adjoint Alain Mourgues, en place depuis cinq ans et demi. Un nouveau directeur général doit arriver d'ici à un mois.
Se renforcer à l'international
Michel Ohayon,
propriétaire de l'hôtel via son groupe Financière
Immobilière Bordelaise (FIB), ne cachait pas les raisons de son choix :
"Beaucoup de groupes prestigieux m'ont approché, mais le choix d'IHG était
une évidence. En haute saison, tout le monde sait remplir ; l'hiver c'est
autre chose. Même si nous affichons le prix moyen et le taux d'occupation les
plus élevés de province, la force du groupe va nous permettre de nous renforcer
à l'international, qui représente déjà les trois quarts de notre clientèle."
Le contrat de management entre IHG et la FIB, signé en juillet dernier pour une durée de vingt ans, porte sur l'ensemble de l'établissement : 130 chambres dont 44 suites, 13 salles de réunion, le spa les Bains de Léa, la brasserie et le restaurant gastronomique, Le Pressoir d'argent. Lequel, depuis sa reprise par Gordon Ramsay, enregistre un énorme succès : huit jours d'attente pour réserver une table en semaine, et un mois le week-end
Publié par Brigitte DUCASSE