Le Bon Coin : l'histoire continue à Arles-sur-Tech

Arles-sur-Tech (66) Tatiana Marin et Mirko Pignato ont choisi de reprendre ce snack d'un petit village de l'arrière-pays catalan. Une première affaire qui exige un engagement de tous les instants. Mais les efforts du couple commencent à être récompensés.

Publié le 21 septembre 2017 à 13:20

Le Bon Coin a traversé plus de trois décennies dans le petite ville de l'arrière-pays catalan d'Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales). Le snack a pourtant bien failli baisser définitivement le rideau, dans cette région de montagne qui a séduit Tatiana Marin et Mirko Pignato, et où ils ont décidé de diriger leur première affaire.

Pour acheter le fonds de commence, il leur aura d'abord fallu de la volonté pour convaincre les banques - y compris locales - pour trouver l'investissement nécessaire de 60 000 € afin de redonner vie à l'établissement. Il leur aura ensuite fallu beaucoup d'énergie pour retrouver, au fil des semaines, une clientèle qui avait abandonné le comptoir. 

Habituée aux rythmes au fil des saison qu'elle a effectuée dans différents bars et restaurants, Tatiana Marin a mis en place l'organisation pour animer tous les jours Le Bon Coin avec son compagnon. "La journée commence à six heures du matin, avec un petit déjeuner continental, commente la propriétaire du snack, et se prolonge jusqu'à 22 heures avec un service quasi-continu de petite restauration : un choix de hamburgers, kebab, paninis et sandwiches." À midi, la carte affiche aussi un plat du jour et un menu à 14 €. 


Des charges pénalisantes

Quelques mois après l'inauguration, Le Bon Coin a retrouvé sa clientèle locale d'habitués, même si les débuts n'ont pas été aussi facile que les repreneurs l'envisageaient : "D'un point de vue économique , ce n'est pas ce que l'on espérait, mais ce n'est pas non plus catastrophique ; ce sont en fait les charges qui nous pénalisent."  

Côté personnel, le couple accuse la fatigue des longues journées de travail au cours desquelles ils se relaient derrière le zinc. Mais le plus dur est fait. Les patrons du Bon Coin envisagent maintenant de développer la carte avec une offre de pâtes maison proposées au menu ou à emporter.


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Publié par Francis MATÉO



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