Laurent fait peau neuve. L’institution du Triangle d’or parisien a rouvert à la mi-septembre, après de longs mois de travaux. Cordelia de Castellane, directrice artistique du groupe Paris Society, y a multiplié les lustres en cristal, les sièges et canapés moelleux, les nappes damassées, l’argenterie, les bibelots, les plantes vertes… Elle compte ainsi “réveiller la féerie” d’un “chef-d’œuvre de ce XIXe [siècle] échevelé, éclectique, joyeux, précieux”, sans “rien dénaturer”.
Dans l’assiette, Mathieu Pacaud souhaite offrir une “cuisine française traditionnelle élégante et soignée” (gigot d’agneau de lait à la moelle et marjolaine, sole meunière beurre de sarrasin, salade de homard bleu…), pour un ticket moyen compris entre 70 € et 120 €.
Diversifier la clientèle
L’adresse, prisée par le monde des affaires, entend diversifier sa clientèle en développant d’autres créneaux de consommation. Le soir, le restaurant se veut plus festif, piano et chanteuse à la clé. Petits déjeuners, brunchs, restaurant d’été ouvert en haute saison sur les terrasses du premier étage (avec un ticket moyen plus modéré) et réception événementielle sont également au programme.
Laurent tourne une page, après avoir été exploité par le groupe Partouche durant dix-huit ans. Cette nouvelle concession, accordée à Paris Society en février 2022 par le Conseil de Paris, l’est pour une durée de douze ans.
#Laurent# Mathieu Pacaud
Publié par Violaine BRISSART