“Les deux dernières années marquées par une pandémie exceptionnelle ont tout d’abord freiné l’activité de transactions de fonds de commerce et d’entreprises en général. Les transactions du premier semestre étaient en majorité négociées avant crise et ont été finalisées en décalé. Le deuxième semestre 2021 semble renouer avec un rythme de transaction d’avant-crise.
Nous constatons un certain attentisme généralisé sur le segment de la restauration rapide, sandwicherie, vente à emporter. On peut l’expliquer par un manque de visibilité sur ces activités qui ont particulièrement souffert des confinements successifs car elles sont très dépendantes de clientèles assignées à résidence durant la crise (étudiants, salariés…) et continuent de souffrir en raison de la généralisation du télétravail.
Notre zone touristique semble moins impactée par cette baisse d’attractivité grâce à une fréquentation estivale accrue par l’impossibilité de villégiatures à l’étranger. Concernant les prix de vente, nous observons un léger fléchissement toutes zones confondues qui, à terme, devrait se stabiliser lorsque la visibilité des habitudes de consommation sera entérinée. Avec le remboursement des PGE, 2022 sera une année charnière en termes de résultats financiers et, à ce titre, pourrait aussi influencer les prix de cession car ceux-ci sont liés à la rentabilité. Dans notre secteur - bénéficiant d’une exposition littorale à forte attractive touristique - le rythme des transactions de fonds CHR se maintient, même si la tendance générale des prix de vente est en légère baisse.”
Publié par Tiphaine BEAUSSERON