L'Umih cafés, brasseries, établissements de nuit a élu ses nouveaux dirigeants

Paris Cette branche de l'Umih était la seule à ne pas avoir réélu ses dirigeants, pour des raisons de calendrier statutaire. Les élections ont eu lieu mardi 8 octobre à Paris. Les dirigeants sont élus pour trois ans et les suivants repartiront pour quatre ans en 2015. Les prochains statuts prévoient en effet l'alignement des élections sur les autres branches. D'ici là, les nouveaux chefs de file ont du pain sur la planche.

Publié le 10 octobre 2013 à 16:58
Laurent Lutse a été réélu à l'unanimité, cette semaine, à la tête de la branche Umih cafés, brasseries, établissements de nuit. Un deuxième mandat qu'il va mener avec Pierre Chambon (69) et Jacques Chomentowski (67), élus respectivement vice-président général des établissements de nuit et vice-président général cafetier. Le trio revendique un syndicalisme moderne « qui cesse de répondre à des coups, se tourne vers l'avenir, sait anticiper comme nous le faisons avec les risques sonores » explique le responsable alsacien. Ne pas s'apitoyer sur son sort mais se poser les bonnes questions. « Quels sont les besoins de nos clients ? C'est ça qui doit nous guider » estime encore Jacques Chomemtowski. « Dans le passé, le bistrot a perdu des ventes au profit d'autres lieux. Aujourd'hui, nous devons agir. Nous avons perdu, c'est un fait. Maintenant, mettons nous au travail, cherchons l'avenir et laissons le passé là où il est » renchérit Pierre Chambon. La profession travaille actuellement avec un des principaux partenaires du secteur à un concours qui mettra en avant des concepts en zones rurales. Le projet devrait être dévoilé à la fin du mois d'octobre. La branche cafés, brasseries, établissements de l'Umih de la rue d'Anjou bataille également pour que la dernière licence IV d'une commune puisse être déplacée dans l'agglomération de communes dont elle dépend. Les nouveaux dirigeants de la branche refusent également de « morceler » le secteur avec d'un côté des Bam, de l'autre les Ram ou encore les cafés… « Il n'y a qu'un seul métier et deux familles, le jour et la nuit qui commence après une heure du matin ». Quant à l'image véhiculée par la profession, le combat est simple : « nous devons faire en sorte que les gens nous aiment. Nous devons réellement agir sur l'accueil et devons répondre à leurs attentes. Il ne faut pas attendre une réglementation pour évoluer » souligne Laurent Lutse. La liste des dossiers qu'ils ont établis porte sur la réforme des textes issus de l'ancien code des débits de boisson, sur une politique « d'urbanité réussie de jour comme de nuit », sur la défense des baux commerciaux avec la reconnaissance des terrasses notamment, sur l'ouverture d'une réflexion commune avec les pouvoirs publics sur la sécurité, sur la nécessité de créer une commission nuit au sein du syndicat et sur le bruit. Un dossier qu'ils veulent appréhender non seulement sur le plan sociétal mais également environnemental et économique. Le sujet est d'autant plus d'actualité que le Haut conseil à la santé publique a remis la semaine dernières au ministère de la santé son rapport sur la prévention des risques sonores. En juillet, l'Umih a lancé l'opération 'Monter l'ambiance, baisser le ton' avec l'Umih Rhône à Lyon. Celle-ci a été coorganisée avec la ville de Lyon, l'association JNA, l'école des DJ UCPA. Le principe : prévenir et informer clients et employés sur « le rôle du volume sonore ». Le 20 novembre, l'opération va se déplacer à Strasbourg avant d'être sans doute généralisée sur une grande partie du territoire. « Si la profession n'est pas force de proposition alors des décisions radicales et arbitraires risquent d'être imposées aux professionnels. Une baisse globale et généralisée du son dans tous les types d'établissements et pour tous les créneaux horaires aura un effet totalement contre productif » prévient Pierre Chambon qui pense aux réunions informelles de jeunes dans des lieux privés où drogues, tabac et alcools circulent à volonté.

Publié par Sylvie SOUBES



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