L'amphi était plein. Quelque 250 participants, dont bon nombre d'anciens étudiants, ont répondu présents aux 30 ans du MBA in hospitality management (Imhi) de l'Essec, le 25 avril dernier. Une formation à part. Dispensée entièrement en anglais. Pour des jeunes motivés, dont près de la moitié vient désormais de l'étranger. Pour cet anniversaire, un colloque était organisé sur le campus de Cergy-Pontoise, avec comme toile de fond : les nouveaux défis de l'hôtellerie, à l'heure des réseaux sociaux, de l'e-commerce et de la crise économique.
Nouvelles technologies et nouveaux médias ont fait l'objet de nombreux débats, échanges et partages de points de vue. Car ces outils ont changé la donne. Impossible de les contourner. Impensable de s'en passer. Pour certains, il a donc fallu se former, s'informer. Et aujourd'hui encore, rester en veille, en permanence. "Car tout va de plus en plus vite", a reconnu Dimitrios Zarikos, à la tête du Four Seasons Hotel de Toronto. "Qu'il soit bon ou mauvais pour un établissement, un commentaire peut faire le tour de la Toile en un éclair", précise-t-il.
Un hôtel de 230 chambres en 2014
Ajoutons à cela le contexte de crise. Comment maintenir de bons résultats tout en proposant une offre de qualité ? Michael Levie, associé fondateur de CitizenM, a expliqué le concept de son groupe hôtelier qui mêle "design - en partenariat avec Vitra -, confort, nouvelles technologies et luxe accessible". Une prouesse qui fait recette : en plus de ses hôtels à Amsterdam, Glasgow et Londres, la société annonce l'ouverture de nouveaux établissements à New York, Rotterdam et Paris.
En France, CitizenM a signé une promesse de bail avec Aéroports de Paris et prévoit la construction d'un hôtel de 230 chambres en 2014, sur la plate-forme de Paris-Charles de Gaulle. "L'Imhi a eu un rôle de pionnier en terme d'internationalisation de l'Essec", a également rappelé Pierre Tapie, directeur général de la grande école de commerce. Certains anciens étudiants n'ont d'ailleurs pas hésité à venir de loin pour participer aux 30 ans. C'est le cas notamment de Ajay Bakaya, promotion 1983, actuellement directeur exécutif du groupe Sarovar hotels & resorts, qui compte une soixantaine d'établissements en Inde. "Nous formons des têtes bien faites, qui viennent aussi bien de bac S que de BTS", poursuit Jeanine Picard.
Nouveaux métiers
La directrice du programme Imhi insiste sur la capacité de ces jeunes à s'ouvrir aux nouveaux métiers qui apparaissent suite au développement des réseaux sociaux : "Ils comprennent que ces réseaux ne servent pas qu'à mettre en ligne des informations personnelles, mais que ces derniers peuvent se retrouver au coeur de stratégies digitales, capables de transformer l'organisation et le développement d'un établissement, voire d'un groupe hôtelier."
Enfin, qui dit nouvelles technologies dit aussi tweets en direct et projetés dans l'amphi, durant toute la durée du colloque. Ainsi, a-t-on pu lire la déception de l'une des participantes de ne voir que peu de femmes invitées sur la scène pour débattre. Normal : les premières promos de l'Imhi ne comptaient que 30 % d'effectifs féminins. "Aujourd'hui, constate Cyril Lanrezac, directeur des relations entreprises et étudiantes, nous en avons 50 %.
Nouvelles technologies et nouveaux médias ont fait l'objet de nombreux débats, échanges et partages de points de vue. Car ces outils ont changé la donne. Impossible de les contourner. Impensable de s'en passer. Pour certains, il a donc fallu se former, s'informer. Et aujourd'hui encore, rester en veille, en permanence. "Car tout va de plus en plus vite", a reconnu Dimitrios Zarikos, à la tête du Four Seasons Hotel de Toronto. "Qu'il soit bon ou mauvais pour un établissement, un commentaire peut faire le tour de la Toile en un éclair", précise-t-il.
Un hôtel de 230 chambres en 2014
Ajoutons à cela le contexte de crise. Comment maintenir de bons résultats tout en proposant une offre de qualité ? Michael Levie, associé fondateur de CitizenM, a expliqué le concept de son groupe hôtelier qui mêle "design - en partenariat avec Vitra -, confort, nouvelles technologies et luxe accessible". Une prouesse qui fait recette : en plus de ses hôtels à Amsterdam, Glasgow et Londres, la société annonce l'ouverture de nouveaux établissements à New York, Rotterdam et Paris.
En France, CitizenM a signé une promesse de bail avec Aéroports de Paris et prévoit la construction d'un hôtel de 230 chambres en 2014, sur la plate-forme de Paris-Charles de Gaulle. "L'Imhi a eu un rôle de pionnier en terme d'internationalisation de l'Essec", a également rappelé Pierre Tapie, directeur général de la grande école de commerce. Certains anciens étudiants n'ont d'ailleurs pas hésité à venir de loin pour participer aux 30 ans. C'est le cas notamment de Ajay Bakaya, promotion 1983, actuellement directeur exécutif du groupe Sarovar hotels & resorts, qui compte une soixantaine d'établissements en Inde. "Nous formons des têtes bien faites, qui viennent aussi bien de bac S que de BTS", poursuit Jeanine Picard.
Nouveaux métiers
La directrice du programme Imhi insiste sur la capacité de ces jeunes à s'ouvrir aux nouveaux métiers qui apparaissent suite au développement des réseaux sociaux : "Ils comprennent que ces réseaux ne servent pas qu'à mettre en ligne des informations personnelles, mais que ces derniers peuvent se retrouver au coeur de stratégies digitales, capables de transformer l'organisation et le développement d'un établissement, voire d'un groupe hôtelier."
Enfin, qui dit nouvelles technologies dit aussi tweets en direct et projetés dans l'amphi, durant toute la durée du colloque. Ainsi, a-t-on pu lire la déception de l'une des participantes de ne voir que peu de femmes invitées sur la scène pour débattre. Normal : les premières promos de l'Imhi ne comptaient que 30 % d'effectifs féminins. "Aujourd'hui, constate Cyril Lanrezac, directeur des relations entreprises et étudiantes, nous en avons 50 %.
Publié par Anne EVEILLARD
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