Après vingt-huit ans à la tête du Burdigala, la famille Gaillac souhaitait vendre l'hôtel qu'elle avait fait bâtir en 1988 à Bordeaux, dans le quartier administratif Meriadeck en limite de centre-ville. Le groupe Inwood, qui possède des hôtels à Paris ainsi que le B à Arcachon, a saisi l'occasion pour s'implanter "dans cette ville dont la renommée explose au niveau national et international", souligne Sébastien Bize, le nouveau directeur du Burdigala, également à la tête du B.
"Nous
avons demandé un reclassement de l'hôtel en 4 étoiles pour travailler avec les
entreprises, toujours plus nombreuses dans l'agglomération. Elles ne vont pas
dans les 5 étoiles. Or nous disposons d'un amphithéâtre, de trois salles de réunions,
et nous pouvons donc assurer des séminaires résidentiels ou des banquets. Nous
adoptons une stratégie de 4 étoiles supérieur, sans changer les services du 5
étoiles. Nous avons revu les prix : la chambre standard s'affichait à 290 €
toute l'année, désormais le tarif variera entre 195 € et 310 € en
fonction de la période. Nous allons créer des offres promotionnelles ainsi que
des packages spécifiques, pour la Saint-Valentin par exemple. Le potentiel sur
la clientèle tourisme est fort", analyse Sébastien Bize.
Élargir la clientèle
Jusqu'à fin 2017, "pour éviter toute confusion pour les clients", le Burdigala restera en franchise MGallery, un contrat avec Accor initié par la famille Gaillac en 2011 lors du passage à la cinquième étoile. L'hôtel a bénéficié d'une rénovation à hauteur de 6 M€ en 2011, mais Inwood poursuit sa modernisation avec une nouvelle décoration pour la réception, le restaurant et les salles de séminaire, pilotée par l'agence de design Oscar Ono. Cette première phase s'achèvera d'ici juin, sans fermer l'hôtel. En 2018, les 82 chambres seront également redécorées.
Sébastien Bize veut par ailleurs mettre en avant le restaurant de 60 couverts, de qualité mais méconnu. "Nous ferons savoir qu'il est ouvert à tous. Nous voulons attirer la clientèle professionnelle le midi avec des formules adaptées, et animer le bar avec des afterworks ou des concerts", précise-t-il. Second passé chef en janvier, Denis Lemercier continuera à proposer une cuisine bistronomique à base de produits de saison. Dans quelques semaines, il mettra à la carte un menu unique le midi, différent chaque jour.
Élargir la clientèle
Jusqu'à fin 2017, "pour éviter toute confusion pour les clients", le Burdigala restera en franchise MGallery, un contrat avec Accor initié par la famille Gaillac en 2011 lors du passage à la cinquième étoile. L'hôtel a bénéficié d'une rénovation à hauteur de 6 M€ en 2011, mais Inwood poursuit sa modernisation avec une nouvelle décoration pour la réception, le restaurant et les salles de séminaire, pilotée par l'agence de design Oscar Ono. Cette première phase s'achèvera d'ici juin, sans fermer l'hôtel. En 2018, les 82 chambres seront également redécorées.
Sébastien Bize veut par ailleurs mettre en avant le restaurant de 60 couverts, de qualité mais méconnu. "Nous ferons savoir qu'il est ouvert à tous. Nous voulons attirer la clientèle professionnelle le midi avec des formules adaptées, et animer le bar avec des afterworks ou des concerts", précise-t-il. Second passé chef en janvier, Denis Lemercier continuera à proposer une cuisine bistronomique à base de produits de saison. Dans quelques semaines, il mettra à la carte un menu unique le midi, différent chaque jour.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau
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