Contacté par le propriétaire de l'emplacement, Yves
Camdeborde a d'abord hésité. "Mais laisser l'opportunité à un concurrent,
cala peut être négatif commercialement", a-t-il jugé. Avec son neveu
et ses enfants, il réfléchit à une épicerie, une cave… "Mais ce n'est pas
mon métier. Et puis L'Avant Comptoir étant consacré à la terre, on a pensé au
thème de la mer." Depuis son
ouverture en 2009, le comptoir à hors-d'oeuvre est un succès extraordinaire
avoue le chef, "sauf que quand les gens s'entassent trop, ce n'est pas là qu'on fait le
meilleur chiffre. Le personnel ne peut prendre le temps d'expliquer et de faire
son vrai travail de commerçant". Ouvrir un deuxième lieu, offrait
donc l'opportunité de désengorger le premier et d'aller dans la démarche de
qualité et de confort souhaités par le restaurateur. Après plusieurs semaines
de sourcing sur les côtes françaises, des travaux visant la même identité que
le premier et le recrutement d'un effectif de neuf personnes (dont quatre du
Comptoir du relais et des promotions en interne), L'Avant Comptoir de la mer a
ouvert ses portes le 26 janvier dernier.
"On oblige à rien"
Quand on sert des petites portions et des vins nature à un comptoir, sans aucune place assise, ce qui doit l'emporter, c'est l'ambiance."Je n'ai rien inventé par rapport à ce que j'ai connu, du Sud-Ouest à la Catalogne, et c'était ce que j'avais envie de faire vivre à Paris." Ouvert 7 sur 7, l'établissement connaît un pic de fréquentation entre 18 et 22 heures, avec une cinquantaine de clients au comptoir. "On oblige à rien, on essaie de répondre aux envies des jeunes qui veulent passer un bon moment. J'espère qu'en les faisant manger et boire bon, ils souhaiteront continuer quand ils passeront à table plus tard." Charcuteries (rosette et bacon de thon), huîtres (4 ou 5 producteurs), conserves et demi-portions dont les photos et noms sont affichés au plafond (ceviche coriandre, épeautre, crevettes ; Couteaux orange sanguine…), 80 propositions sont faites de 4 à 20 €. "Les clients sont libres de commander, de sortir téléphoner ou fumer, de rentrer, ça ne pose de problème à personne" ajoute le chef.
"On oblige à rien"
Quand on sert des petites portions et des vins nature à un comptoir, sans aucune place assise, ce qui doit l'emporter, c'est l'ambiance."Je n'ai rien inventé par rapport à ce que j'ai connu, du Sud-Ouest à la Catalogne, et c'était ce que j'avais envie de faire vivre à Paris." Ouvert 7 sur 7, l'établissement connaît un pic de fréquentation entre 18 et 22 heures, avec une cinquantaine de clients au comptoir. "On oblige à rien, on essaie de répondre aux envies des jeunes qui veulent passer un bon moment. J'espère qu'en les faisant manger et boire bon, ils souhaiteront continuer quand ils passeront à table plus tard." Charcuteries (rosette et bacon de thon), huîtres (4 ou 5 producteurs), conserves et demi-portions dont les photos et noms sont affichés au plafond (ceviche coriandre, épeautre, crevettes ; Couteaux orange sanguine…), 80 propositions sont faites de 4 à 20 €. "Les clients sont libres de commander, de sortir téléphoner ou fumer, de rentrer, ça ne pose de problème à personne" ajoute le chef.
Publié par Caroline MIGNOT
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