Comment s'annonce cette rentrée 2012-2013 ?
Une fois encore, les métiers liés à la cuisine restent très attractifs. Ce qui engendre des listes d'attente. Toutefois, j'ai pu constater, notamment au lycée Sainte-Anne de Saint-Nazaire (44), l'émergence d'une nouvelle tendance : l'engouement pour le bar, le chocolat et la pâtisserie. Actuellement, nous avons une liste d'attente de 15 personnes pour la mention complémentaire barman.
Comment expliquez-vous ce succès ?
Au lycée Sainte-Anne, ce succès est lié au dynamisme de la section : nos formateurs savent donner envie. L'un de nos élèves a remporté le prix du meilleur barman de France. Il existe, en outre, des opportunités en termes de carrière. Quant au côté festif associé au monde du bar, il séduit les jeunes.
Quelles sont vos priorités pour 2012-2013 ?
Au niveau des formations, je souhaite valoriser les métiers de la salle, susciter l'intérêt du public, afin d'éviter toute pénurie de main-d'oeuvre. Nous n'avons pas encore d'émission de télévision qui mette en scène la salle, comme cela existe avec la cuisine. Nous n'avons pas non plus de personnalités liées à la salle qui permettent de communiquer facilement sur ces métiers. Alors il faut mobiliser la profession pour expliquer l'importance et l'intérêt de transmettre aux jeunes des connaissances sur les vins, les fromages, les produits de nos terroirs. Pour motiver ces jeunes, il serait pertinent de leur donner envie aussi par le vêtement, ainsi que par leur reconnaissance au sein de l'entreprise.
La mise en place de cours de théâtre, voire de danse inciterait-elle les jeunes à s'orienter plus volontiers vers les métiers de la salle ?
Ce serait, en effet, un bon moyen pour préparer les jeunes et leur permettre d'exercer les différents métiers de la salle. Leur apprendre à avoir la posture, leur transmettre le savoir-être : c'est indispensable pour travailler en salle. Encore faudrait-il que cette option « théâtre », par exemple, soit soutenue par le ministère et inscrite dans les référentiels.
Quand aura lieu le prochain congrès de l'Anephot ?
Il est prévu à Épinal dans les Vosges du 28 au 30 novembre 2012.
Quels seront les thèmes abordés lors de ce congrès ?
Nous allons parler des réseaux sociaux : leur 'bonne' utilisation, les craintes et les risques qui leur sont liés, comment optimiser et maîtriser ces outils. Par ailleurs, nous mettrons également l'accent sur la richesse des produits de nos terroirs.
Quels sont les autres sujets de réflexion sur lesquels planchent actuellement les membres de l'Anephot ?
Nous travaillons notamment à la mise en place du concours national de l'Anephot, prévu pour l'année scolaire 2013-2014. Ce concours, ciblé sur le tourisme, l'accueil, la réception, ainsi que sur la cuisine et la salle, est ouvert à tous les établissements de l'association. Par ailleurs, nous poursuivons nos opérations caritatives : après avoir aidé une école hôtelière au Cambodge, l'an dernier, nous organisons le 28 novembre prochain une soirée dédiée à l'association Vaincre la Mucoviscidose. Enfin, j'aimerais associer les établissements de l'Anephot à un partenariat avec des écoles indiennes.
Une fois encore, les métiers liés à la cuisine restent très attractifs. Ce qui engendre des listes d'attente. Toutefois, j'ai pu constater, notamment au lycée Sainte-Anne de Saint-Nazaire (44), l'émergence d'une nouvelle tendance : l'engouement pour le bar, le chocolat et la pâtisserie. Actuellement, nous avons une liste d'attente de 15 personnes pour la mention complémentaire barman.
Comment expliquez-vous ce succès ?
Au lycée Sainte-Anne, ce succès est lié au dynamisme de la section : nos formateurs savent donner envie. L'un de nos élèves a remporté le prix du meilleur barman de France. Il existe, en outre, des opportunités en termes de carrière. Quant au côté festif associé au monde du bar, il séduit les jeunes.
Quelles sont vos priorités pour 2012-2013 ?
Au niveau des formations, je souhaite valoriser les métiers de la salle, susciter l'intérêt du public, afin d'éviter toute pénurie de main-d'oeuvre. Nous n'avons pas encore d'émission de télévision qui mette en scène la salle, comme cela existe avec la cuisine. Nous n'avons pas non plus de personnalités liées à la salle qui permettent de communiquer facilement sur ces métiers. Alors il faut mobiliser la profession pour expliquer l'importance et l'intérêt de transmettre aux jeunes des connaissances sur les vins, les fromages, les produits de nos terroirs. Pour motiver ces jeunes, il serait pertinent de leur donner envie aussi par le vêtement, ainsi que par leur reconnaissance au sein de l'entreprise.
La mise en place de cours de théâtre, voire de danse inciterait-elle les jeunes à s'orienter plus volontiers vers les métiers de la salle ?
Ce serait, en effet, un bon moyen pour préparer les jeunes et leur permettre d'exercer les différents métiers de la salle. Leur apprendre à avoir la posture, leur transmettre le savoir-être : c'est indispensable pour travailler en salle. Encore faudrait-il que cette option « théâtre », par exemple, soit soutenue par le ministère et inscrite dans les référentiels.
Quand aura lieu le prochain congrès de l'Anephot ?
Il est prévu à Épinal dans les Vosges du 28 au 30 novembre 2012.
Quels seront les thèmes abordés lors de ce congrès ?
Nous allons parler des réseaux sociaux : leur 'bonne' utilisation, les craintes et les risques qui leur sont liés, comment optimiser et maîtriser ces outils. Par ailleurs, nous mettrons également l'accent sur la richesse des produits de nos terroirs.
Quels sont les autres sujets de réflexion sur lesquels planchent actuellement les membres de l'Anephot ?
Nous travaillons notamment à la mise en place du concours national de l'Anephot, prévu pour l'année scolaire 2013-2014. Ce concours, ciblé sur le tourisme, l'accueil, la réception, ainsi que sur la cuisine et la salle, est ouvert à tous les établissements de l'association. Par ailleurs, nous poursuivons nos opérations caritatives : après avoir aidé une école hôtelière au Cambodge, l'an dernier, nous organisons le 28 novembre prochain une soirée dédiée à l'association Vaincre la Mucoviscidose. Enfin, j'aimerais associer les établissements de l'Anephot à un partenariat avec des écoles indiennes.
Publié par Propos recueillis par Anne Eveillard
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