"Il n'y avait pas de réseau national dédié aux hôtels-bureaux qui, noyés dans les chaînes généralistes, ont du mal à avoir une identité propre, à faire valoir leurs atouts, d'où l'idée de développer une synergie pour ces établissements", affirme Annie Mitault, à l'initiative du projet de label Hôtelleries de France. Deux-cents hôtels y ont déjà adhéré et l'objectif est de mettre en réseau de 400 à 500 hôtels d'ici deux ans.
Le label s'appuie sur trois axes complémentaires : l'accueil, la mise en valeur des petits déjeuners et le nouveau classement hôtelier. "L'accueil doit être professionnel et humain. Le petit déjeuner est la dernière image que l'on retient d'un hôtel, il doit être synonyme de plaisir avec des produits de qualité, des spécialités locales. Enfin, le nouveau classement hôtelier est un gage de modernisation et d'évolution de l'hôtel", souligne Annie Mitault.
Autonomie totale
La cotisation annuelle, fixée à 515 €, permet de "souscrire à une force commerciale, mutualiser les moyens de communication, participer à des campagnes de prospection". Toutefois, chaque adhérent conserve une autonomie totale. Sur le site hotelleriesdefrance.com, il a sa propre page avec ses tarifs, ses prestations, ses coordonnées, la possibilité de réserver sans intermédiaire.
En adhérant à Hôtelleries de France, les hôtels-bureaux bénéficient de la synergie du réseau national des Tables & Auberges de France qui regroupe 1 200 restaurants indépendants. "Il est évident qu'hôteliers et restaurateurs vont travailler main dans la main et se renvoyer la clientèle", souligne Jean Lanau, président de Tables & Auberges de France, le label qu'il a créé il y a dix-sept ans.
Publié par Bernard DEGIOANNI
lundi 29 avril 2013