Ouvert le 1er juin dernier, l'Hôtel Chouleur Margaret est comme un îlot de calme, confort et gastronomie au cœur de Nîmes. Tout cela même si sa situation, dans un dédale de rues piétonnes, le rend inatteignable en voiture. “Mais être situé dans l'hypercentre de la ville est un avantage. Nous avons trois parkings situés à moins de 300 mètres et nous compensons cette situation avec un service de butler équipé de chariots pour prendre en charge les bagages”, s'empresse de souligner Denis Allegrini.
Exploitant des lieux, il a concrétisé l'acquisition de cet ancien hôtel particulier avec l'appui d'un investisseur lyonnais. Une opération que la crise sanitaire a bien entendu compliqué, tout comme l'ensemble des contraintes d'un ensemble architectural entièrement classé à l'inventaire des Monuments historiques. “Pour organiser les travaux, nous avons fait appel à deux architectes dont un spécialisé dans ce registre. Depuis l'ouverture, nous proposons dix chambres en classement 4 étoiles, un restaurant, un bar, une terrasse et même une piscine extérieure.”
De quoi faire de cet hôtel une vitrine, car Denis Allegrini, par ailleurs président départemental de l'Umih et notamment exploitant du restaurant Les Terrasses au Pont du Gard, a bien l'intention de dupliquer son concept. “Aujourd'hui, je suis prêt à étudier toutes les opportunités dans une rayon de 80 km autour de Nîmes.”
Une cuisine en mouvement
Un discours volontariste et plus encore un cadre de travail qui ont convaincu la chef de cuisine Georgiana Viou d'intéger le projet afin d'apporter son tempérament et son savoir-faire à la partie restauration du programme. Choix gagnant puisqu'elle vient tout juste d'être sacrée grand de demain par Gault&Millau, qui lui a également accordé deux toques.“Comme à chaque fois, l'esprit de ma cuisine se définit en puisant dans le territoire où je me trouve. J'ai eu également besoin d'une période d'adaptation afin de ressentir les attentes de la clientèle nîmoise. Ainsi, dans un premier temps, nous avions choisi de proposer un menu unique imposé en six étapes. Il a beaucoup fait parler et suscité la curiosité, et même ceux qui n'adhéraient pas à cette approche sont venus le tester. Après trois mois de réflexion et le début de l'automne, nous avons ajouté une petite suggestion de plats à la carte qui changent tous les quinze jours. Je n'aime pas les choses figées tant au niveau des plats que des prix et j'ai trouvé la bonne formule.”
Et si le restaurant et le bar sont baptisés du nom d'une couleur, Rouge, c'est pour rapprocher un peu plus la chef béninoise de sa ville d'adoption. “Le rouge de son drapeau national et le rouge de l'emblême de Nîmes”, résume Denis Allegrini.
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Publié par Jean BERNARD