« Albertine est un petit Petit Nice », dit clairement Gérald Passedat. Ce n'est pas un bistrot chic, c'est un restaurant gastronomique. « Je voulais un endroit intime où l'on puisse traiter des affaires, être au calme, où l'on offre une cuisine gastronomique abordable, des plats créatifs composés de produits issus de la pêche durable, des légumes bio… les mêmes fournisseurs locaux que Le Petit Nice, la même volonté d'être ancré dans ce terroir », explique le chef 3 étoiles qui ne cache pas son ambition d'en décrocher une dans ce nouvel établissement « si on le mérite ».
Le décor réalisé par Thierry Lombardi & Pascale Bartoli (Architecture 54) évoque une bastide de l'arrière-pays avec ses pierres apparentes, joue avec le bleu de la Méditerranée, le vert pour la terre et les paravents en paille cannés qui structurent l'espace. 40 places assises dans un univers sobre, nappe blanche, pas de musique et moquette pour limiter le bruit.
Dans l'assiette ? Poisson de ligne tamisé (plus fin que le tartare) vinaigrette pomme verte ou traité comme une carbonara relevé de poutargue et de pélamides séchées maison, totènes (petits calamars) striés au teppan, purée de chou-fleur, matcha et jus d'épinard, mais aussi une viande : contre-filet de boeuf Simmental maturé 21 jours, beurre d'algues aux agrumes, panisse souflée. Au déjeuner, du lundi au samedi, 49 euros (2 plats), 59 euros (3 plats) et une offre 25 euros le plat en 25 minutes (un plat unique qui change chaque semaine) qui rencontre déjà un beau succès. Le soir, du jeudi au samedi, 59 euros (3 plats) ou menu carte blanche (5 plats) à 79 euros. En cuisine, Eric Maillet occupe sa première place de chef. Il est passé par Le Petit Nice, où son père Denis Maillet officie comme chef du restaurant 3 étoiles. A ses côtés, le second Tristan Berthelot et en salle, Yvette Louis-Xavier. 5 en cuisine (flambant neuve) et 3 en salle, l'équipe est jeune et motivée. Gérald Passedat a un faible pour Albertine, ce premier pas vers Le Petit Nice.
Publié par Nadine LEMOINE