Laurent Duc, président d’Umih branche hôtellerie ne comprend pas pourquoi les restaurants d’hôtels doivent fermer alors qu’une partie de la restauration collective reste en activité. « Cette décision hors sol met en péril encore plus notre activité déjà très très réduite par ce 2e confinement. Cette décision ne se justifie en rien par des raisons sanitaires et c’est encore une stigmatisation de notre profession puisque les cantines des écoles, des internats et des prisons, notamment, peuvent, elles, rester ouvertes. » L’organisation professionnelle estime que le maintien de l’activité restauration au sein des hôtels, destinée à la clientèle des hôtels uniquement, serait plus judicieux. « En effet, en faisant déjeuner/diner notre clientèle au sein des établissements, la clientèle n’a pas besoin se déplacer dans la rue et n’a qu’à reprendre un escalier ou un ascenseur pour rejoindre sa chambre ».
Les arguments de l’Umih
- L’enjeu absolu est le respect du confinement. Or, ce dernier est parfaitement respecté avec le maintien des ouvertures des espaces de restauration des hôtels.
- Peu d’hôtels disposent des moyens de mettre en place l’activité de « room service » qui est loin d’être la norme dans les hôtels, d’autant qu’elle n’est obligatoire qu’à compter du 5* dans le classement hôtelier.
- Contrairement au service en chambre, le service dans les salles de restauration permet d’appliquer pleinement le protocole sanitaire en vigueur pour les restaurants. Ce protocole a fait ses preuves puisque nous n’avons aucun cluster identifié dans nos établissements.
#hôtels# Covid19 Covid19 #confinement# #reconfinement# #restaurantdhotel# Laurent Duc
samedi 31 octobre 2020