Dans une volonté affirmée de dialogue avec l'ensemble des candidats à une magistrature municipale, l'Umih et le GNC ont élaboré un document détaillé de la situation de la profession, son poids dans la vie locale quelle que soit la taille des communes, son implication dans le développement économique et l'emploi, son rôle irremplaçable de lien social dans toutes les localités frappées par la désertification ou la précarité.
Mais ce plaidoyer ne saurait se suffire à lui-même sans une implication forte de l'ensemble des dirigeants nationaux et départementaux des organisations professionnelles à l'égard de tous ceux qui brigueront le mois prochain les suffrages des électeurs pour assumer la charge essentielle de la gestion des affaires locales. Et comme le relève un récent sondage, c'est la fonction d'édile municipal, et notamment de maire, qui bénéficie de la meilleure cote d'estime de la part d'une population très déçue, à tort ou à raison, par l'ensemble du monde politique.
C'est pourquoi le Manifeste des cafés, hôtels, restaurants et établissements de nuit vient opportunément affirmer des préoccupations susceptibles de mettre en jeu l'équilibre de la vie en société, qu'il s'agisse de l'animation urbaine et rurale, du maintien de l'activité dans les zones les moins favorisées, de la promotion régionale et locale, sans oublier les questions de sécurité et la problématique environnementale.
Certes, dans le maquis juridique, social et fiscal auquel sont confrontés les professionnels, il est difficile de définir un horizon dégagé pour affirmer le rôle fondamental des établissements dans la promotion d'une ville ou d'une région, dans le développement de l'offre d'hébergement comme de loisirs, pour les habitants comme pour les visiteurs. Mais le jeu en vaut la chandelle et il faut souhaiter que ce manifeste reçoive un accueil positif de tous les intéressés, au premier chef desquels se trouvent les cafetiers, restaurateurs et hôteliers.
Publié par L. H.