Alors que les producteurs de fruits et légumes ou les éleveurs de volaille n'avaient pas vu venir le danger de la grande distribution et l'enfer des centrales d'achat, il y a un demi-siècle, les hôteliers réagissent aujourd'hui face au développement des agences en ligne (Online Travel Agencies, ces fameuses OTA) en espérant qu'il n'est pas trop tard.
Certes, dans ce nouveau combat qui est loin d'être gagné, une bonne dose de réalisme s'impose : le marché de la réservation hôtelière, à l'image du tourisme international, s'est mondialisé à grande vitesse. En moins de deux décennies, les établissements ont été obligés de consentir aux 'monstres' du secteur des conditions de plus en plus lourdes à la limite de la loyauté commerciale dans certains cas. Ce nouvel écosystème sans régulation effective prospère au rythme de la croissance exponentielle des diverses clientèles qui découvrent les joies des vacances 'en un clic' depuis leur écran numérique. Qui n'a pas craqué pour un week-end à Florence, une semaine à Santorin ou une pause sur une plage tropicale en navigant sur la toile au gré d'une humeur vagabonde ? Mais le miracle a un prix - fort - que les systèmes de réservation les plus sophistiqués font chèrement payer aux prestataires dont ils assurent une partie de leur chiffre d'affaires, de plus en plus amputé de commissions diverses et variées concoctées par l'imagination sans limite de prétendus génies de l'informatique.
La profession a certes mis du temps à réagir de façon cohérente, mais il n'est plus possible aujourd'hui de se contenter d'une coupable passivité. La médiatisation récente - merci aux journalistes d'Envoyé Spécial sur France 2 - du monde pas très reluisant des multinationales de la réservation a mis en exergue les différentes réactions d'hôteliers qui n'entendent pas se laisser tondre sans broncher.
L'Hôtellerie Restauration vous a déjà présenté les initiatives syndicales (action contentieuse devant les juridictions française et européenne), commerciales comme celle de Fairbooking, à qui il faut souhaiter de pouvoir s'imposer comme une alternative aux géants de la distribution en ligne, en vous conseillant également sur les meilleurs moyens de maîtriser ses propres outils de réservation.
C'est une longue marche qu'entame l'hôtellerie, pour laquelle beaucoup de détermination et de persévérance est indispensable. Avec l'appui de la clientèle qu'il faut absolument convaincre de réserver en direct auprès des établissements (c'est aussi simple que de passer par une centrale) et des pouvoirs publics à qui il appartient de limiter le plus possible les techniques 'd'optimisation fiscale' génératrices à la fois de pertes de recettes pour un État perpétuellement impécunieux et de distorsion grave de concurrence.
Certes, dans ce nouveau combat qui est loin d'être gagné, une bonne dose de réalisme s'impose : le marché de la réservation hôtelière, à l'image du tourisme international, s'est mondialisé à grande vitesse. En moins de deux décennies, les établissements ont été obligés de consentir aux 'monstres' du secteur des conditions de plus en plus lourdes à la limite de la loyauté commerciale dans certains cas. Ce nouvel écosystème sans régulation effective prospère au rythme de la croissance exponentielle des diverses clientèles qui découvrent les joies des vacances 'en un clic' depuis leur écran numérique. Qui n'a pas craqué pour un week-end à Florence, une semaine à Santorin ou une pause sur une plage tropicale en navigant sur la toile au gré d'une humeur vagabonde ? Mais le miracle a un prix - fort - que les systèmes de réservation les plus sophistiqués font chèrement payer aux prestataires dont ils assurent une partie de leur chiffre d'affaires, de plus en plus amputé de commissions diverses et variées concoctées par l'imagination sans limite de prétendus génies de l'informatique.
La profession a certes mis du temps à réagir de façon cohérente, mais il n'est plus possible aujourd'hui de se contenter d'une coupable passivité. La médiatisation récente - merci aux journalistes d'Envoyé Spécial sur France 2 - du monde pas très reluisant des multinationales de la réservation a mis en exergue les différentes réactions d'hôteliers qui n'entendent pas se laisser tondre sans broncher.
L'Hôtellerie Restauration vous a déjà présenté les initiatives syndicales (action contentieuse devant les juridictions française et européenne), commerciales comme celle de Fairbooking, à qui il faut souhaiter de pouvoir s'imposer comme une alternative aux géants de la distribution en ligne, en vous conseillant également sur les meilleurs moyens de maîtriser ses propres outils de réservation.
C'est une longue marche qu'entame l'hôtellerie, pour laquelle beaucoup de détermination et de persévérance est indispensable. Avec l'appui de la clientèle qu'il faut absolument convaincre de réserver en direct auprès des établissements (c'est aussi simple que de passer par une centrale) et des pouvoirs publics à qui il appartient de limiter le plus possible les techniques 'd'optimisation fiscale' génératrices à la fois de pertes de recettes pour un État perpétuellement impécunieux et de distorsion grave de concurrence.
Publié par L. H.
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