Ce bilan des cinq dernières années est particulièrement révélateur des évolutions vers les professions dites tertiaires, au premier rang desquelles se situent aujourd'hui l'hôtellerie et la restauration, en compagnie des services à la personne, des professions juridiques, de la banque, de l'assurance ou de la recherche.
Sur une population totale de 17,9 millions de salariés, la profession en compte plus d'un million, soit plus de 5 % des actifs de l'Hexagone. Et pour compléter ce tableau flatteur, l'Acoss relève que les créations d'emplois dans le secteur entre 2007 et 2012 se sont élevées à 78 000 postes.
Voilà une performance qui ne peut que conforter le maintien d'un taux de TVA réduit pour une profession qui fait indubitablement partie des bons élèves de l'emploi, malheureusement encore trop rares dans l'économie nationale.
Ces bons résultats s'expliquent également par les efforts de la profession engagés depuis cinq ans en faveur des salariés : augmentation significative des rémunérations, couverture sociale complémentaire, amélioration des horaires et des conditions de travail.
Autant de considérations qui doivent permettre aux dirigeants de la profession d'argumenter fermement auprès des pouvoirs publics qui ne peuvent non plus rester insensibles au rôle déterminant du tourisme dans notre balance extérieure par ailleurs bien mal en point.
Rappelons que la création d'emplois faisait partie des engagements signés par la profession à la suite de la baisse de la TVA sur la restauration.
Sans déclarations ministérielles enflammées ni le soutien médiatique accordé à d'autres, les hôteliers et les restaurateurs ont su se montrer bons élèves dans la contribution au développement de l'emploi dans un pays durement frappé par un chômage endémique.
Publié par L. H.