La deuxième édition du Trophée Frédéric Delair
approchant, les salons de La Tour d'argent (Paris, Ve) ont accueilli le 18 février
une partie des maîtres d'hôtel et des sommeliers qui composent le jury, ainsi
que les organisateurs, dont le très actif Pascal Pillier. Créé en 2013
sous l'impulsion de la chambre d'agriculture du Nord-Pas-de-Calais, de l'Académie
nationale de cuisine et sous le parrainage de La Tour d'argent, ce concours,
qui porte le nom de l'emblématique maître d'hôtel de ce restaurant, figure
parmi les rares à s'adresser aux étudiants des métiers de la salle. Si la
première édition avait été organisée à un niveau régional, la deuxième s'adresse
aux lycées de toute la France. Sur les 21 binômes qui ont envoyé leur
candidature, sept ont été retenus pour concourir lors de la finale qui se
tiendra le 25 mars prochain, au lycée Jean Drouant à Paris (XVIIe).
Des épreuves variées
Durant une matinée, les étudiants devront
exprimer leur talent au cours d'épreuves très diverses : mise en situation
commerciale et prise de commande, découpe d'un caneton rôti et d'un fruit,
épreuve d'oenologie, test de reconnaissance de fromages, réalisation d'une crêpe
flambée, création originale d'un cocktail… Le tout sous les yeux du jury
composé entre autres de Denis Courtiade (Plaza Athénée), Frédéric
Pedrono (Ledoyen), David Ridgway (La Tour d'argent), Laurent
Dubois (MOF fromager), Eric Beaumard (Four Seasons George V), Anthony
de Oliveira (lauréat du trophée en 2013).
André Terrail, président
du jury et propriétaire de La Tour d'argent se réjouit : "Le
service en salle et son cérémonial, du plus simple accueil au plus sophistiqué
des services, participe pour beaucoup à la renommée de la gastronomie
française. C'est un patrimoine vivant, riche et sans cesse en évolution. Il est
de notre devoir de la faire perdurer et de transmettre ces savoir-faire."
Catherine Dumas, conseillère de Paris et présidente du Club de la table française,
était également présente pour exprimer tout son soutien à l'organisation du trophée.
Publié par Caroline MIGNOT