À l'origine de l'enseigne, Thierry Costes et Arthur Lemaire. Leur ambition : réinterpréter le bistrot citadin, puiser dans la trattoria sa nouvelle personnalité, en faire un lieu où il fait bon s'installer à toute heure… Nom de baptême : Corso. "Le terme veut dire 'cours' en italien, il est très facile à retenir" explique Arthur Lemaire.
Le premier établissement a vu le jour en janvier 2007 avenue Trudaine, dans le IXème arrondissement de la capitale. Un deuxième a été ouvert place Frantz Litz, dans le Xème, un troisième avenue Kléber, dans le XVIème puis un quatrième Quai de Seine, dans le XIXème. "À chaque fois, nous avons privilégié la convivialité. Nous voulons que les consommateurs s'emparent des lieux, qu'ils prennent plaisir à venir seul, entre amis ou en famille. Qu'ils viennent pour se détendre ou travailler. Le mobilier comme la décoration ont été pensés dans ce sens. Il s'adapter aux différentes attentes de la clientèle urbaine". On doit le concept architectural au designer autrichien Robert Stadler. Celui-ci "Corso a beau être fondé par les Costes, il n'a pas une conception 'total look' : l'âme traditionnel du bistrot a été préservée et contraste avec des éléments radicalement différents et contemporains. L'intention première des Corso repose sur un juste équilibre entre une conception design de l'endroit, tout en ne donnant pas l'impression d'être dans un restaurant design". Chaque établissement n'est ni tout-à-fait le même, ni tout-à-fait un autre… La terrasse y est essentielle. "Et l'on attend généralement midi pour dresser les tables, indique Arthur Lemaire. Le dressage est aussi fait en fonction de la consommation. Nous ne voulons pas dire non à un client. S'il veut seulement prendre un café à l'heure du repas, il doit pouvoir le faire". Le café, Créma d'Oro, est vendu à 1 euro au comptoir. Pas de machine automatique et "nos tasses sont faites pour un café qui ne dépasse pas 5 cl, c'est un vrai café à l'italienne". Pas de cuisine centrale au programme. "Tout est fait sur place, à la minute. Que ce soit à l'ardoise ou à la carte, chaque plat reflète l'Italie". Le parmesan est livré entier puis moulu. La plupart des produits arrivent bruts, y compris les légumes. Deux des affaires ont d'ailleurs le titre de Maître Restaurateur. À disposition encore, plusieurs quotidiens et la wifi gratuite. Le chiffre d'affaires moyen d'un Corso tourne autour de 1,6 million d'euro, avec un ticket moyen à 28 euros et un coût matière représentant 24% du chiffre d'affaires. (Chiffres hors taxes).
Nouvelle étape pour le groupe Beaumarly, le développement du concept en franchise. "Nous apportons l'expérience d'un grand groupe de restauration, l'opportunité de participer au développement d'un concept bien spécifique avec un modèle économique puissant, à l'image de la rentabilités des quatre établissements pilotes" termine Arthur Lemaire. Les établissements doivent bénéficier d'une surface commerciale située 70 à 120m2 et posséder une terrasse de 40m2 minimum.
Publié par Sylvie SOUBES
