1/ Essentiel, le choix de l’approvisionnement. Il faut chercher le meilleur produit. C’est là que commence le concours et pourtant l’on voit à chaque session une disparité dans la qualité des produits apportés par les candidats.
2/ Le gros problème, c’est l’interprétation personnelle du thème. Ce qui est imposé est marqué noir sur blanc. Par exemple, ce devait être des pavés de lieu de 80 g, or un candidat a présenté des tranches de lieu, certes de 80 g, mais une tranche n’est pas un pavé ! Le plat est peut-être superbe, mais ça ne passe pas !
3/ Exprimer sa personnalité est un bon point mais en essayant la personnalisation pour se distinguer, le candidat risque de sortir des clous. Les candidats devraient déjà faire parfaitement ce qui est imposé et s’exprimer dans les parties libres.
4/ Attention aux signes distinctifs ! Nous sommes très attentifs à ces signes qui peuvent être un clin d’œil potentiel aux membres du jury qui notent. Les plats sont présentés sans le nom du candidat. Il faut préserver l’anonymat. Soyez créatifs dans les espaces de liberté et pas ailleurs.
5/ L’organisation du plan de travail n’est pas une option si l’on veut réussir. Certains travaillent « brouillon » et cela finit par devenir sale. Ils perdent du temps. Soyez organisés et méthodiques !
6/ Trois plats à réaliser en 5 heures demandent une organisation. Or tous les candidats n’ont pas de planning horaire avec les étapes à franchir au fil des 5 heures. Cela sert de repères. Ils peuvent ainsi vérifier qu’ils sont dans les temps ou s’il faut prendre des décisions pour rattraper le temps perdu. Avoir des plans B en fonction des aléas est une bonne stratégie.
I7/ Il faut du mental, un fort mental pour ce concours. Le cas échéant, il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par un coach pour le mental.
MOF Jacques Maximin #christophequantin# Michel Roth
Publié par Nadine LEMOINE
dimanche 25 novembre 2018