Cette nouveauté est pour l'instant testée dans quatre arrondissements de Paris, avant une très probable extension, à l'ensemble de Paris, mais aussi Nice, Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Montpellier…
"À Paris, plus de 60 % des ménages sont locataires, et leur logement est leur premier poste de dépense ! Avec ce nouveau système, ils pourront augmenter leur pouvoir d'achat et construire leur vie à Paris, tout en voyageant davantage", explique Emmanuel Marill, directeur d'Airbnb France.
Les services juridiques de Century 21 et d'Airbnb ont planché sur un dispositif légal et "gagnant-gagnant pour le locataire et le propriétaire et où tout sera fait dans les règles de l'art", selon Laurent Vimont, président de Century 21 France. Le nouveau bail Airbnb prendra la forme d'un avenant au bail locatif existant et consistera à partager les revenus de la location du bien à des voyageurs entre le locataire (70 % des gains), le propriétaire (23 %) et l'agence immobilière (7 %). Ainsi, si le locataire souhaite sous-louer son logement, il devra le faire savoir à Century 21. L'agence se chargera alors d'interroger le propriétaire. Si ce dernier donne son accord, l'agence se chargera de rédiger l'avenant au bail, effectuera la mise en ligne de l'annonce sur le site d'Airbnb et toutes démarches administratives, dont l'enregistrement de l'annonce auprès des services de la ville (obligatoire à Paris).
Interrogé par Le Parisien, Ian Brossat, adjoint de la maire de Paris chargé du logement a estimé que "dès lors qu'il y a l'accord écrit du propriétaire, que le plafond de 120 nuitées n'est pas dépassé et que le numéro d'enregistrement de l'annonce est bien inscrit, cela ne pose pas de problème".