En ouvrant, début janvier, leur second restaurant dans le centre de Chartres (Eure-et-Loir), William Masson, son épouse, Ysabelle, et Wilfried Tessier veulent importer à Chartres le concept du fast casual, qui marie la rapidité de service et les prix du fast-food aux produits du terroir et à la qualité de gastronomie traditionnelle. Il y a plus de deux ans, William Masson et Wilfried Tessier avaient déjà ouvert, près de la cathédrale, le City Self Oc Seven, une saladerie mettant en avant des préparations en bocaux et les produits de la mer. Cette fois, c'est près des boulevards et des cinémas qu'ils remettent le couvert, avec Broche et poule aillée. "Nous sommes installés dans un quartier aux clientèles diverses, expliquent-ils, celle des bureaux du centre-ville le midi et celle des clients du cinéma le soir. Il faut donc leur offrir une réponse adaptée." Le midi, ils proposent des plateaux repas avec une formule à 13,50 €. Le soir, l'équipe de quatre personnes propose un service à table nappée avec une restauration plus traditionnelle à base de cocottes, de viandes cuites à la broche.
Fidéliser par la qualité
Cette restauration repose sur une carte courte composée de trois entrées, trois plats et trois desserts. "Nous ne voulons pas nous disperser dans 50 offres différentes. Il est préférable de s'investir dans une carte courte et bien maîtrisée." À cela, William Masson et Wilfried Tessier ajoutent encore une activité de plateaux repas à emporter dans les bureaux ou les entreprises avec leur marque Oc Saveurs, qu'ils veulent développer. "Nous avons ainsi deux concepts en un, expliquent les deux entrepreneurs, avec des clientèles variées, des tickets moyens différents : 14 € le midi, 20 € le soir. Cela nous permet de fidéliser des clientèles changeantes." Mais cette fidélisation repose "avant tout sur la qualité, car ici tout est fait maison, au jour le jour, avec des cartes à base de produits frais qui changent très régulièrement". On est donc loin de l'image du fast-food ou des sandwicheries classiques.
Publié par Jean-Jacques TALPIN