Pour la dernière édition de la braderie de Lille (Nord), "on a retrouvé nos chiffres de 2015", assure Frédérique Lévèque, responsable de trois brasseries du centre touristique, mais aussi des trois food-trucks et des deux bars aménagés place Rihour. Même son de cloche positif pour les bars (Morel, Le Beffroi) et la brasserie Lille-Opéra, dans le vieux Lille : "On n'a pas désempli, c'était un bon cru pour cette nouvelle forme de braderie", confirme Olivier Lejeune, leur dirigeant, ravi. Rue de Gand, "la rue des restaurants", le Broc a fait le plein, tout comme son homonyme de la rue de Béthune. Place de la Treille, les rangs de table et bancs ne sont jamais restées vides.
C'est l'une des nouveautés de cette braderie revisitée et au périmètre réduit : la ville était à nouveau aux mains des commerçants et restaurateurs lillois. Finis les vendeurs de kebabs, pizzas et autres produits de street-food plutôt bas de gamme, extérieurs à la commune. Avec pour conséquence "un bon respect des règles d'hygiène par les restaurateurs de Lille et l'amélioration des conditions de préparation des denrées sur les stands", d'après la direction départementale de la protection des populations.
Moins de moules et plus de cuisine régionale
Même si la fréquentation n'a pas battu des records cette année, les visiteurs étrangers - frontaliers surtout - étaient bien là. Est-ce parce qu'il n'y avait pas de tas géants de moules (interdits cette année) qu'ils en ont moins mangé ?! "Nos clients veulent aussi goûter à la cuisine régionale. Nous les avons écoutés en conservant 80 % de nos cartes habituelles, avec succès", raconte Frédérique Lévèque. Mais la tradition a été maintenue, surtout par les Nordistes.
Publié par Emmanuelle COUTURIER