Bernard Mariller déménage son Gourmet de Sèze

Lyon (69) En 1991 ce natif de Charolles était arrivé discrètement à Lyon, s'installant dans le quartier des Brotteaux où, en 2002, il décrochait une étoile au guide Michelin. Aujourd'hui, il emménage dans la maison voisine.

Publié le 28 décembre 2015 à 18:21
"Je voulais bien finir. J'ai encore une dizaine d'années à travailler et je ne voulais plus avoir de problèmes électriques, de gaz ou une porte de four qui lâche. Je voulais transmettre ma maison en bon état et pas vieillissante", déclare Bernard Mariller pour justifie le déménagement de son établissement, Le Gourmet de Sèze (Lyon). L'établissement étoilé (depuis 2002), passe en effet du n° 129 de la rue Gourmet de Sèze au n° 125. Le premier service dans la nouvelle adresse s'est fait le 15 avril dernier.

Les étapes de son parcours (Robuchon à Paris, Lameloise à Chagny, l'Auberge des Templiers aux Bézards) expliquent que sa devise gourmande se résume en trois mots : qualité, sérieux et rigueur. En transformant ce qui fut l'aimable Romanière en ce Gourmet de Sèze, il avait atteint son premier but. Le second est de travailler mieux, de "poursuivre l'aventure avec les clients et leur donner du bonheur dans un cadre épuré".

"S'épanouir"

Chez ce fils et petit-fils d'agriculteur, qui a le culte du bon produit, tout est affaire de discrétion et se fait en douceur. Les clients habitués savaient. Un communiqué avait été distribué discrètement pour les aviser qu'un quart de siècle après son installation "il ne pouvait continuer à stagner" et avait encore "des choses à dire". Le nouveau local est plus grand, entièrement revu et aux nouvelles normes. "Plus d'espace, une cuisine plus fonctionnelle pour nous épanouir avec mes collaborateurs", assure le chef.

La cuisine est passée de 12 m² à 60 m², et la salle peut désormais accueillir quarante couverts, dix de plus qu'auparavant. Ravi ? À l'évidence par la maîtrise de Philippe Lagrange, l'architecte, et le travail du Comptoir du Rhône à Valence.

"Le chiffre d'affaires évolue tous les ans, nous étions complet presque tous les soirs et le samedi midi. Il était primordial de passer à la taille au-dessus pour conserver du personnel de qualité qui éprouve aussi l'envie d'avancer. Et j'aime miser sur la stabilité", dit-il encore. Avant de résumer cette création en quelques mots : stress, nouveauté, curiosité.


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