Les étapes de son parcours (Robuchon à Paris, Lameloise à Chagny, l'Auberge des Templiers aux Bézards) expliquent que sa devise gourmande se résume en trois mots : qualité, sérieux et rigueur. En transformant ce qui fut l'aimable Romanière en ce Gourmet de Sèze, il avait atteint son premier but. Le second est de travailler mieux, de "poursuivre l'aventure avec les clients et leur donner du bonheur dans un cadre épuré".
"S'épanouir"
Chez ce fils et petit-fils d'agriculteur, qui a le culte du bon produit, tout est affaire de discrétion et se fait en douceur. Les clients habitués savaient. Un communiqué avait été distribué discrètement pour les aviser qu'un quart de siècle après son installation "il ne pouvait continuer à stagner" et avait encore "des choses à dire". Le nouveau local est plus grand, entièrement revu et aux nouvelles normes. "Plus d'espace, une cuisine plus fonctionnelle pour nous épanouir avec mes collaborateurs", assure le chef.
La cuisine est passée de 12 m² à 60 m², et la salle peut désormais accueillir quarante couverts, dix de plus qu'auparavant. Ravi ? À l'évidence par la maîtrise de Philippe Lagrange, l'architecte, et le travail du Comptoir du Rhône à Valence.
"Le chiffre d'affaires évolue tous les ans, nous étions complet presque tous les soirs et le samedi midi. Il était primordial de passer à la taille au-dessus pour conserver du personnel de qualité qui éprouve aussi l'envie d'avancer. Et j'aime miser sur la stabilité", dit-il encore. Avant de résumer cette création en quelques mots : stress, nouveauté, curiosité.
Publié par Jean-François MESPLÈDE