Anthony Boldrini, meilleur maître d'hôtel de la Côte d'Azur

Saint-Jean-Cap-Ferrat (06) Le concours, organisé par Christophe Prosper depuis trois ans, s'est déroulé dans le cadre du seul palace des Alpes-Maritimes, le Grand Hôtel du Cap Ferrat.

Publié le 17 avril 2015 à 12:01
Entre découpe et flambage de l'ananas, dégustation à l'aveugle de Pauillac 2011 et découverte de fromages comme la galette des templiers, les épreuves techniques se sont enchaînées lors du concours du meilleur maître d'hôtel de la Cote d'Azur.

Il aura fallu aux candidats relever les défis concoctés notamment par les deux MOF du concours. En premier lieu, Virginie Lafon, MOF gouvernante 2011, qui officie au Negresco à Nice, leur avait préparé un test de culture générale avec des questions surprenantes, telles que la date de création du carnaval de Nice (la réponse est 1294), qui reflétaient l'exigence de connaissances variées que les clients attendent aujourd'hui du personnel de restauration. Puis Olivier Novelli, membre du jury, MOF maître d'hôtel 2011 et directeur du Chanteclerc, 2 étoiles du Negresco, a mis à l'épreuve les connaissances gastronomiques des candidats : quel canard choisir pour le foie gras ? Combien de fromages AOP en Auvergne ? La différence entre thé noir et vert ? "Le maître d'hôtel doit être en parfaite osmose avec ce qui se passe en cuisine", explique-t-il. Il leur est donc essentiel d'avoir une bonne culture culinaire pour garantir cette osmose.

 
Savoir être et maîtrise gestuelle


À seulement 28 ans, le vainqueur, Anthony Boldrini, s'était particulièrement préparé, sacrifiant par exemple vingt ananas pour s'entraîner à l'épreuve. Le maître d'hôtel a déjà navigué dans des établissements variés, notamment dans un restaurant étoilé de Londres puis au sein des hôtels les plus prestigieux de Monaco, avant de négocier, il y a un an, un virage dans sa carrière en entrant comme valet au palais princier de Monaco. Pour le deuxième du concours, Simone Gagliari, de l'AC Marriott de Nice, "l'envie de se dépasser" a porté ses fruits. Cette expérience lui a permis de "s'améliorer, de ne pas se reposer sur ses acquis".

Pour Christophe Prosper, organisateur du concours depuis trois ans, les métiers de salle ont largement évolué ces dernières années. Les connaissances techniques, de type découpage et flambage, ont laissé place à une exigence de savoir-être, d'élégance, de maîtrise gestuelle et comportementale, pour offrir aux clients la meilleure expérience gastronomique possible.


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