Ce ne sont pas moins de 600 élus, chefs d’entreprise et responsables syndicaux qui se sont réunis pour échanger lors du congrès national de l’Umih. La table ronde sur le thème « un toit, un emploi » animé par le journaliste Laurent Ferniot, a rencontré un franc succès. Il a été fait état des initiatives mises en place pour faire face à la pénurie de logement pour les saisonniers, comme à la Baule où la mairie a repris le bail du camping municipal et installer 40 bungalows (20 supplémentaires à venir) pour les loger. Bruno Arcadipane président d’action logement est venu présenter les outils et financement mis en place pour les saisonniers. Autre temps fort de ce congrès : les tables rondes sur le développement durable (énergie, eau, gaspillage déchet) donnant des pistes pour adopter des nouveaux comportements. Commencer par faire un état des lieux qui peut être pris en charge par l’Ademe (agence de la transition écologique) afin de comprendre combien et comment l’établissement consomme. « Le RSE c’est une philosophie de vie qui nécessite que le dirigeant lui-même soit convaincu. » déclare Sophie Portier responsable tourisme durable à l’Ademe.
Olivia Grégoire attendu sur les titres restaurants
La ministre du tourisme était attendu de pied ferme, mercredi 29 novembre par les restaurateurs qui ne décolèrent pas suite à la prolongation de l’utilisation des titres-restaurants pour payer toutes les courses alimentaires. La ministre a déminé l’atmosphère, en annonçant en préambule qu’il n’était pas question de laisser des sujets sous le tapis, qu’elle avait entendu leur préoccupation et que le gouvernement allait en tenir compte. Elle rappelle que le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, se battait sur l’article 3 de la loi immigration qui permettrait de régulariser des travailleurs irréguliers afin de faire face à la pénurie de main d’œuvre dans le secteur. Elle salue les interventions de Thierry Marx sur les plateaux de télévision qui ose déclarer que la profession a besoin de cette main-d’œuvre. Pour la ministre, le label Fait Maison, doit être plus simple et plus robuste mais pas trop complexe. « On sera au rendez-vous avec les parlementaires au premier semestre 2024, cela fera partie des priorités de 2024. » précise-t-elle. Quant au titre restaurant, elle affirme que la pérennisation de l’utilisation des titres restaurants pour tous les achats alimentaires n’était pas de son fait et de rajouter « on va trouver une solution pour faire évoluer le titre restaurant ». Olivia Grégoire qui tient à rajouter « Ne doutez jamais de mon engagement à votre endroit ».
Faute d’un temps d’échange avec les congressistes, Thierry Marx a obtenu qu’Olivia Grégoire reçoive à Bercy tous les présidents de branche de l’Umih afin que chacun puisse exposer les problèmes propres à son secteur d’activité.
Publié par Pascale CARBILLET